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Événement 11 novembre 2018

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De la guerre à la paix. Espoirs démocratiques dans une Allemagne vaincue, 1916-1923

18h-20h - Soirée dédiée à la fin de la guerre et à la création d’une démocratie que le peuple allemand réalisera aidée par les avancées politiques issues des révolutions française et russe.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Date

Le 15 novembre 2018

Lieu

Fondation de la Maison des sciences de l'homme (FMSH) - Forum de la bibliothèque laboratoire - 1er étage54, boulevard Raspail 75006 PARIS

Réservation

Entrée libre

Information

http://www.editions-msh.fr/evenements/?fa=event&event_id=198http://www.fmsh.fr/fr/diffusion-des-savoirs/29788


La soirée (18h-20h) est présentée et animée par Christian Roques, maître de conférences en Etudes germaniques, Université de Reims Champagne-Ardenne

Première partie

Elle débute par les appels d'Ernst Bloch adressés au peuple allemand à combattre le despotisme prussien pour qu'advienne une Allemagne nouvelle.

Illustration 1
La lutte, pas la guerre Écrits pacifistes radicaux (1918) Ernst Bloch (1885 - 1977) © Édité et traduit par Lucien Pelletier

Sous la plume d’Ernst Bloch paraissent ce mois aux éditions de la MSH La lutte, pas la guerre. Ecrits pacifistes radicaux (1918) un recueil composé de trois de ses écrits pacifistes. Le philosophe y expose et analyse, entre autres, tous les avantages, sur les plans politique et moral, d’une défaite militaire prussienne. Le peuple allemand doit battre la Prusse afin de commencer la rénovation politique de l’Allemagne et d’offrir à l’âme allemande éprise de liberté la chance de se concrétiser.

Des extraits de ces appels sont lus au cours de cette première partie.

Avec,
Gérard Raulet, philosophe, germaniste, professeur à l'Université Paris-Sorbonne
Alexandre Styker, artiste-interprète

Deuxième partie

La soirée se poursuit inspirée par l’ouvrage collectif Allemagne 1917-1923. Le difficile passage de l'Empire à la république, publié aux éditions de la MSH, et expose des diverses expériences démocratiques dans une Allemagne effondrée.

Illustration 2
Allemagne 1917-1923, Le difficile passage de l'Empira à la république © Ouvrage collectif sous la direction d'Alexandre Dupeyrix et Gérard Raulet

Au sortir de la guerre, l’Allemagne a en effet perdu 13 % de son territoire, le dixième de sa population (8 millions de personnes), la totalité de ses colonies et a subi la réduction de son armée. Elle doit en plus payer la totalité des dommages subis par les alliés. Un lourd tribut aggravé par le poids moral de l’humiliation. C’est dans ce climat que tente de naître la première république allemande qui, jusqu’à sa chute, sera en proie à tous les excès et les aléas d’un régime de type démocratique. La coalition qui gouverne ne cesse d’être ébranlée par les affrontements que se livre la droite comme la gauche, la bourgeoisie dérivant vers la droite, le prolétariat vers l’extrême-gauche, tandis que l’on assassine des politiciens. Dans cet état de crise permanent, des mouvements expérimentent des formes politiques, telles les républiques des conseils de Bavière, et les féministes obtiennent l’égalité juridique entre les sexes ainsi que le vote des femmes.

Marianne Weber, l’épouse de Max, fut l’un de celle qui a contribué à ce succès, comme on le lit dans le dossier de la revue Socio 7, où son inédit en français La Nouvelle Femme est ici l’objet d’une présentation et d’une lecture.

Avec,
Anne-Laure Briatte, maîtresse de conférences en études germaniques, Université Paris Sorbonne, et de 2018-2019 FRIAS Junior Fellow et Marie Curie Fellow of the European Union, University of Freiburg
Michèle Dupré, germaniste, sociologue du travail, centre Max Weber (UMR5283), chercheure
Nathalie Le Bouëdec, maîtresse de conférences en études germaniques (civilisation), chercheure au Centre interlangues (EA 4182, Université de Bourgogne Franche-Comté)
Cécile Poncet, diplômée d’un master 2 d'Etudes germaniques de l'Université Paris-Sorbonne.
Alexandre Styker, artiste-interprète

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