Nul ne connaît les rêves de Madame Hidalgo et ceux de Monsieur Jadot. . . On devine en revanche leur cauchemar commun, un cauchemar qui les hante: la présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour de la présidentielle, face à Macron.
Parce qu'ils espèrent y être eux-mêmes?
Evidemment non, ils savent que leurs candidatures et leurs campagnes sont d'ores et déjà naufragées. Le Titanic-Hidalgo n'a plus que 1,5% de son volume hors de l'eau. . .
Alors que redoutent-ils au juste?
Le moment où, juste après 20h le dimanche 10 avril, comme avant eux leurs petits camarades Guigou, Rebsamen, Bartolone, Cohn-Bendit, Pompili, Rugy (etc. etc. etc. etc.) ils vont appeler à voter pour le véritable candidat de leur camp: Emmanuel MACRON.
Mais si Macron est leur véritable candidat, pourquoi redouter le moment où ils leur faudra appeler à voter pour lui contre le candidat de gauche?
Précisément parce qu'ensuite il leur sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus difficile de continuer d'usurper le mot gauche.
Pas trop tôt!