Résumons.
L'électorat de droite, à travers le vote de sa fraction la plus déterminée, âgée, riche, réactionnaire et cléricale, a expulsé Sarkosy, perçu à présent comme un boulet par ceux qui l'encensaient hier.
L'électorat de gauche, floué et trahi par un parti "de gauche" transformé en agence du Medef et de la finance toxique, n'a même pas eu besoin d'isoloirs pour congédier son chef. L'opposition déterminée d'une majorité de citoyens à la casse du code du travail avait scellé le sort d'un Pédalo à la dérive.
Deux semaines auront suffit à reléguer l'affiche de 2012 au magasin des antiquités!
L'éjection simultanée des deux derniers monarques de la 5° est déjà, en soi, un fait politique majeur, qui indique l'état de déliquescence, sans rémission possible, d'un régime institutionnel à l'agonie.
Mais la chute de la sarkhollandie met aussi en lumière un autre fait politique majeur qui, lui, sera largement "ignoré" des politiciens et médiacrates au service de l'oligarchie...
Cette chute conjointe est d'abord celle des deux artisans coalisés de la trahison du vote souverain du peuple français en 2005.
Toutes les politiques anti-sociales menées depuis, aggravées par la crise financière systémique de 2008, puisent leur origine dans cette trahison-soumission, qui ronge depuis plus d'une décennie les fondements républicains et démocratiques du pays.
Cette question décisive, celle de la souveraineté populaire qui fonde la démocratie, sera au coeur de 2017.