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Billet de blog 2 juillet 2014

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Valls, le Medef, la pénibilité et la richesse de la France

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Valls fait une concession au Medef. Il dit "comprendre évidemment l'inquiétude, l'angoisse, l'exaspération parfois, de beaucoup d'entrepreneurs, qui créent la richesse et l'emploi et dont les carnets de commandes sont insuffisants et incertains". La possibilité pour les salariés de cumuler des points de pénibilité pour acquérir une formation vers un travail moins pénible, ou partir en retraite plus tôt, est donc largement stoppée, car les entrepreneurs sont dans l'inquiétude et l'angoisse. Les salariés devront donc eux rester dans la perspective d'une vie raccourcie et d'une vieillesse invalide. Les entrepreneurs pourront donc garder leurs vieux ouvriers déjà cassés par le boulot, et pourront les casser un peu plus, un peu plus longtemps, avec bonne conscience. MAIS C'EST QUOI CETTE LOGIQUE? Un travail qui casse celui qui l'effectue doit-il être maintenu? Qui doit sacrifier sa santé pour les carnets de commande? Qui doit se tuer au boulot quand il y a des millions de chômeurs? Ne peut-on s'organiser autrement? Répartir les tâches ingrates sur plus de monde? Stopper le travail de nuit dans la mesure du possible? Ne plus avoir à travailler à des températures extrêmes? Voilà ce qui serait de bonnes pistes de recherche et de réflexion, pour le bien du plus grand nombre. La richesse à tout prix? A quoi ça sert d'être un pays riche quand cette richesse est produite sur la santé des travailleurs? LEUR SANTE EST NOTRE RICHESSE. Bordel.

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