Il semble bien l'envisager maintenant, après des mois d'autruche-manie, devant les sondages qui le laissent aux abysses, et nous la fait bravache, toujours avec son beau langage. Ca donne à peu près : Si je perds, j'm'en fous, je vous quitte tous, j'aurai du taf ailleurs. Et tous autour de lui de s'arracher les cheveux. Les Fillon, Hortefeux, Guaino, Guéant, Kosciusko et son frère, le gros Allègre, les directeurs de cabinets, les autres... Il n'y croit plus. Mais que va-t-on faire des deux mois qui nous restent? Qui va lui insuffler la niaque qu'il n'a plus? Le champion se dégonfle! J'imagine les conversations des courtisans, qu'il a si longtemps muselés, vilipendés, malmenés. Tout ça pour être lâchés avant les derniers jalons.
La politique est un beau spectacle.