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Billet de blog 10 octobre 2012

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Les dits pigeons sont des oies grasses.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ils ont osé s'appeler "Les Pigeons", "les Geonspi", a-t-on même lu parfois, pour faire jeune (ce qu'ils sont peut-être) et banlieusards des quartiers (ce qu'ils ne sont pas). Eux qui surfent depuis quelques années sur les facilités financières accordées aux Start Up. Comme le montre très bien l'article de Martine Orange, ils sont soutenus par toute la finance internationale.

Mais ils se sont appelés "les Pigeons". Comme si ceux qui se font avoir, par ces temps difficiles, c'était eux, qui risquent seulement de se faire taxer leur plus-value plus qu'avant (pas le remboursement de leur mise, non, la plus-value de la revente). Qui se gavent de bénéfices, qui, ivres de gains nouveaux ( mais qu'en font-ils?), en veulent toujours plus. 

Ils se fichent de notre gueule. En prenant cette appellation, ils se font humbles, gris, revêtent les habits de la colère populaire qui -très légitimement- gronde de partout, prennent l'apparence de ceux qui se font déplumer, alors que leur seul risque c'est d'engraisser moins vite. 

Et ça a marché. Mais quelles menaces ont-ils brandi, eux qui brassent du vent, ne créent (presque) rien, ne génèrent que peu d'emploi ?

Depuis 4 ans, depuis 2008, à peu près tous ceux qui s'en donnent la peine ont compris comment ça marchait, le poids néfaste de la finance internationale, engrangeant les bénéfices et se faisant renflouer par l'argent public. Le minimum qu'on puisse attendre d'un gouvernement de gauche pour la contrecarrer est de taxer, vite et fort. 

Tordons le cou aux faux pigeons, oies grasses et prétentieuses.

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