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L'étonnant de cette audition ne sont pas les propos de Mme Taubira, qui se félicite que ses services soient parvenus à mener l'action judiciaire à son terme sans être entravés (même si ce fut sans grande diligence). Non, l'étonnant est le courroux de certains membres de cette éminente commission, comme madame Marie-Françoise Bechtel, qui s'insurge haut et fort contre le fait que le président Courson, honnête homme selon toutes les apparences, alerté par la détention en Suisse de Condamin-Gerbier, s'associe à Médiapart demain pour une conférence de presse pour soutenir les "lanceurs d'alerte". Pour Mme Bechtel, la fréquentation de Médiapart était nuisible! Ce journal par lequel la vérité sur Cahuzac est arrivée! On croit rêver... Pour Mme Bechtel, comme pour d'autres, il semble qu'il aurait mieux valu que Mediapart ne publie rien et que Condamin-Gerbier reste en taule. Non, non, non! Mediapart a raison de faire appel à Courson pour une conférence de presse commune. "Je suis un homme libre" a simplement répondu Courson. A ses côtés, le rapporteur Claeys, député PS, qui avait dès l'ouverture spécifié qu'il n'irait pas à cette conférence de presse, avait le nez dans ses papiers.
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