Arfi et Valdiguié débattaient hier sur le plateau de la 5, chez Thomas Hugues. Valdiguié resservait la sauce du JDD : si le fisc suisse le dit au fisc français, c'est que c'est vrai.
Un détail n'a pas été éclairci: quelle est la 3ème façon de détenir un compte qui est exclue de la demande du fisc français, qui stipule "ni titulaire ni ayant droit"?
Rigolade quand Missiki a reproché avec véhémence à Arfi son "acharnement" contre Cahuzac, car en plus de l'affaire UBS, Mediapart a publié un document attestant du redressement fiscal probable de Cahuzac, suite à des déclarations de revenus sous-évalués. Comme quoi ce n'est rien de frauder "légèrement" le fisc, quand on est ministre du budjet.
Mais Arfi et Mediapart, et d'autres trop rares hélas, dérangent sur les plateaux, car ils ne jouent pas le jeu. Au lieu de titiller les politiques, à coup de griffes juste bonnes à faire frétiller la peopolitude, ils attaquent sur le fond. Avec pugnacité, comme répondait Arfi. Alors que les ministres, on les prend tels qu'ils sont, on joue avec, mais on les garde.