L'un (le général Paqueron) est direct et clair, même dans sa façon de ne pas savoir, ou de poser lui à la commission des questions simples: "mais pourquoi se focaliser sur seulement 2 enregistrements, celui de Gonelle ou celui de Bruguière? Et le technicien?" demande-t-il. Ou encore: "Connaissant Bruguière, prendre la cassette et ne pas l'écouter, je rigole". Et pour finir nous montrant comment Bruguière a laissé Cahuzac gagner l'élection, ne se servant d'aucun enregistrement, refusant de dire bonjour aux gens, faisant une mini-mini campagne, restant le magistrat de l'affaire Carlos avant tout. A méditer.
L'autre, le communicant Fouks, va tenter de nous faire avaler les couleuvres bien préparées; il ne veut de toute façon pas être transparent, c'est une tare. Ce conseiller financier ignore tout de la question "par l'absurde" qui aurait réglé l'affaire en qq jours, comme le lui fait préciser le président Courson. Cette question ("je demande à l'UBS de certifier qu'elle a eu affaire avec moi par le passé", à quoi la banque répond - s'il n'y a pas de compte- qu'elle ne le peut pas) est revenue souvent, car elle est, à mon avis, l'élément-clef qui prouve qu'on (Mosco & Co.) ne voulait pas savoir. Personne ne l'a exigée: ni Moscovici, ni Ayrault, ni Hollande. La chef de cabinet, Amélie Verdier, a tenté de faire croire qu'il n'était pas judicieux d'affirmer une chose fausse, qui aurait pu faire croire l'inverse de ce que l'on cherchait. Fouks ne l'a pas conseillée non plus, lui, le grand ami persuadé de l'innocence du ministre. Il a bien sûr téléphoné à Mediapart par amitié pour Cahuzac, c'est le nouvel Obs qui l'a contacté pour la campagne du "blanchiment", et non l'inverse. Quant au JDD, il en ignore tous les contacts. Et selon lui, cette campagne dans le JDD déservait son ami innocent. (pas son ami coupable, ça, il l'a laissé entendre, mais très à la lisière.). Cette campagne qui a failli ébranler le procureur, et nous laisser le Cahuzac au budget, était donc "inutile et maladroite". Tu te fous de qui, Fouks?