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Billet de blog 20 janvier 2015

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Une nouvelle fois, avec des chiffres parlant fort, car tombant ronds, le verdict d'Oxfam est tombé. La barre est franchie: les 1% les plus riches possèdent autant que les 99% restant. C'est une tendance qui s'accentue, la part des richesses de ces 1% grimpant de 44% en 2009, à 48% en 2014, et dépassant les 50% aujourd'hui. Les remédiations à cette répartition injuste sont aussi données par Oxfam: contrer l'évasion fiscale, taxer beaucoup plus le capital et les richesses que le travail et la consomation (les impôts étant encore ce qu'on a trouvé de plus efficace pour redistribuer l'argent). Gratuité des services publics dans l'éducation et la santé, tendre vers plus d'égalité salariale, revenu minimum garanti pour les plus pauvres, tout le contraire des politiques de Merckel et Cie. Les méfaits d'une telle répartition sont aussi mis en mots: les riches deviennent si riches, si puissants, qu'ils ont suffisament de poids pour infléchir, via les lobbies, les politiques des Etats. Les secteurs les plus juteux sont la finance, les industries pharmaceutiques et les soins de santé. Et qui vote majoritairement, en nos beaux pays démocratiques, pour ces politiques injustes? Les 1%, cela va de soi, mais ils ne sont que 1% ! Donc il leur faut les votes d'une grosse partie des 99% restants. Qu'ils acquièrent, puisque  la moitié des 99% seront convaincus par ce qu'ils entendent dans les débats publics, via les médias, appartenant pour beaucoup aux 1%. Etc. etc.

Mais qu'est-ce qu'ils foutent de tant de fric? Il semble que quand on a tant, l'enjeu se déplace: leur but est de s'assurer un système où ils auront toujours plus. 

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