On peut dresser des parallèles entre eux: Ils furent deux huiles PS, du modèle dominant, blancs de peau, d'âge respectable, bien nantis côté portefeuille. Deux ministres de la République, deux qui furent (ou sont) sous le coup d'une affaire médiatique.
L'un est tombé, pour cause de moeurs. Sa queue l'a perdu. Il s'en servait d'une manière indéfendable. Mais DSK n'était pas ministre des bonnes moeurs.
L'autre tient encore, et ce qui le fait chanceler (j'espère), c'est un doute: Pour faire court, le ministre des impôts aurait eu un compte en Suisse pour échapper à l'impôt. Un doute qui porte sur le rôle même que la République lui confie.
La presse, cette semaine, fait ses choux gras du livre de Marcella Iacub (libé, le nouvel obs). En révélant ... rien de plus que ce qu'on ne sait déjà, DSK continue à être lui-même. La journaliste en a été chercher la preuve in situ (dans son lit). Et raconte.
Cette semaine et les précédentes, la presse (pas toute, mais presque) a entériné le "blanchiment" du ministre Cahuzac par ses petit copains de Bercy. Il n'y a qu'à regarder la "machine à blanchir" google, où les dernières occurences parlent abondament de Cahuzac le ministre, mais presque plus rien sur son "affaire". Peu de questions furent soulevées sur la mystérieuse pièce produite par Bercy. Le soufflet, bien conduit, retombe doucement.
Une idée: et si Marcella Iacub allait séduire Cahuzac pour voir s'il ne l'emmène pas en vacances à Singapour?