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Billet de blog 23 juillet 2013

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Commission Cahuzac: CAHUZAC, deuxième

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Ca suffit comme ça, dégoût. Il faut arrêter de convoquer Cahuzac pour essayer de tirer de lui des vérités, ou des explications pour aider les futurs gouvernants à ne plus dysfonctionner. Il ne va pas expliquer à quoi fut employée son intelligence pendant ces 4 mois, on l'a compris. Il a disqualifié Mediapart en obtenant une contradiction sur la période de fermeture du compte, et il espérait que cette "erreur" ferait tache sur le reste des affirmations de Mediapart. Même méthode pour disqualifier le livre de la journaliste Les yeux dans les yeux. Sur une petite erreur factuelle (la pièce où c'est tenue la "réunion"), il discrédite tout le bouquin. Une seule question devait lui être posée, et reposée: Quelqu'un au gouvernement a-t-il exigé de vous que vous posiez la question avec une formulation POSITIVE ("Pouvez-vous certifier que j'ai ou que j'ai eu un compte che vous?"), seule manière d'obtenir une réponse de la banque suisse.  La réponse est NON :  d'évidence, personne n'a exiger de lui cette question simple. C'est là qu'il y a eu dysfonctionnement. Il n'y a que deux hypothèses, toutes deux condamnables à des niveaux différents : incompétence des services fiscaux (étonnant...) ou choix délibéré de façon à protéger Cahuzac (ce qui a failli marcher de l'aveu même du procureur). Pour le reste, bien sûr que Cahuzac savait ce qui se tramait, et qu'il suivait l'affaire. Donc deuxième dysfonctionnement : le maintenir ministre alors qu'il est en plein conflit d'intérêts. 

Remarque intéressante : il admet que la première personne politique avec laquelle il s'est entretenu de cette affaire est Eric Woerth...

Monsieur Cahuzac, après la parution du livre et l'audition de Moscovici, aplanit la difficultés des contradictions apparues avec ses propres dire en ayant tout oublié : "de mémoire, je ne me souviens pas" (!). Le monsieur est plein de morgue, son brio sied mal à sa position d'accusé. Il se place toujours à un niveau supérieur à ses interlocuteurs, et condescend, (ou ne condescend pas) à leur répondre... On sent son exaspération à devoir répondre à des parlementaires qu'il juge infiniment médiocres au regard de sa haute intelligence. Mais ça, on le savait déjà. 

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