Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Une respiration dans ce monde agressif de laideur: le maire écologiste de Grenoble ne renouvelle pas le contrat avec les publicitaires, et supprime des dizaines de panneaux de pub. Un nombre impressionant de mètres carrés. A la place, des annonces de quartiers, des avis de la mairie, des arbres. Il était temps. A l'orée de décembre et des douleurs qui vont avec, les rues commerçantes en folie, les faux chalets des marchés de Noël, les haut-parleurs nous hurlant toute la journée des choses qu'on ne veut pourtant pas entendre, nous penserons à Grenoble, où les yeux pourront regarder les pigeons, les murs et les visages, où les pensées peut-être y seront plus libres de suivre leur cours... On rêve que d'autres édiles fassent de même pour les entrées uniformément saccagées des villes de France, côté commercial, là où la laideur le dispute à l'énormité, dans ces zones qui ne sont faites que pour capturer le regard, et détourner les désirs vers les achats, les achats, les achats.
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