Six mois après les élections municipales et en plein Festival Iberoamericano de Teatro, une dizaine de milliers de personnes se sont réunies à Bogota à la suite de l'appel à la grève des centrales syndicales colombiennes. 

Les principaux leaders syndicaux et de mouvements politiques d'opposition ont transmis au Président Juan Manuel Santos une liste de quinze revendications.

Épousant à la fois des problématiques globales et locales, ce corpus revendicatif révèle la fragilité et les manquements du développement économique colombien.

A l'échelle nationale, les exigences de manifestants portent principalement sur le coût de vie et le niveau des salaires.

Sont également revendiqués l'égalité salariale homme-femme ou encore la baisse du prix des transports publics.

Au sein du défilé, les slogans anti-traités de libre-échange et contre la privatisation des services publics d'éducation et de santé sont nombreux.

Par ailleurs, face à la situation dramatique de famine que connait actuellement le département de la Guajira, au nord-est de la Colombie, la mise en place d'un plan d'urgence est exigé.

Les étudiants étaient en nombre au sein du cortège.