Ce matin il y a eu quelques flocons. Il fait très froid. Quand j'arrive à la manif, je tombe sur cette banderole.
Il semble que cette revendication soit présente dans différentes manifestations en soutien au peuple palestinien.

Le trajet a changé puisqu'il ne reste pas sur la Presqu'île mais suit le trajet de la plupart des grosses manifs (notamment celles contre la réforme des retraites) : Manufacture des tabacs > Place Bellecour.

Les rues sont larges et cela donne l'impression d'être moins regroupés.

Néanmoins, la motivation est là, même chez des enfants qui accompagnent leurs parents.

Certain.e.s comptent les jours depuis le 7 octobre, refusant ainsi d'oublier la suite. Une façon de critiquer la focalisation politique et médiatique sur cette date, et l'invisibilisation des souffrances du peuple palestinien actuelles vécues par le peuple palestinien.

Le silence sur le génocide, l'inaction du Conseil de sécurité sont interprétés comme des expressions de la corruption.

D'autres insistent plutôt sur les intérêts géopolitiques, stratégiques et économiques pouvant expliquer le génocide.

Une membre de l'Union juive française pour la paix (UJFP) a rajouté son message personnel à la banderole collective.

Les femmes sont vraiment nombreuses par rapport aux manifestations traditionnelles. Deux d'entre-elles se cachent derrière cette banderole pour que je puisse prendre une photo.

Les massacres d'enfants à Gaza sont dans toutes les têtes.

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) est présente et fière de l'être.

Pas toujours simple de militer avec des enfants en bas âge.

Quand le vêtement féminin devient aussi un mode d'expression politique.

Un happening qui renouvelle les registre de luttes.

Gros succès, tout le monde se presse pour prendre des photos. A la spontanéité des performeuses répond celles de femmes dans la foule qui donnent un petit coup de main. C'est vrai que la pastille Vichy n'est pas un luxe par ce froid. C'est la première fois que je vois une performeuse prendre une photo de son public.