Vendredi 22 avril 2016, alors qu'elle entame son 15ème jour de grève de la faim devant le Tribunal de Toulouse, Carole Elicha-Giraud reçoit un courrier.

Son mari la contacte par téléphone, le verdict qu'elle redoutait tant vient de tomber. Mickaël, l'ex compagnon de sa fille Sarah, est libre. Malgré une autopsie qui aura révélé que 40 coups ont été donnés avant et 20 autres après le décès de Sarah, bien que l'autopsie ait révélé de l'eau dans les poumons de Sarah, bien qu'il ait été précisé lors des audiences qu'un ami du couple venant d'arriver sur les lieux avait découvert Mickaël en train de vider la baignoire, le Tribunal retiendra comme chef d'accusation la non assistance à personne en danger et les coups sur concubin.

Bien que la justice soit explicite en matière de violences conjugales, que celles ci revêtent un caractère aggravant, Sarah n'aura eu qu'une ITT inférieure à 8 jours. Oui, une ITT de moins de 8 jours alors qu'elle est morte !

Comment, à la vue des photos prises au moment de la découverte du corps de Sarah par les enquêteurs, le Tribunal a pu occulter que des coups ont été donnés ?

Carole Elicha-Giraud continue sa grêve de la faim car le meurtrier de sa fille est libre aujourd'hui de vivre sa vie. Comment ne pas être en colère lorsque vous le croisez dans un magasin du centre ville, sachant que votre enfant est mort à cause de cet homme qui n'aura jamais appelé les secours. L'autopsie a d'ailleurs révélé que s'il l'avait fait Sarah serait surement en vie aujourd'hui.

Cet homme est équipé d'un bracelet électronique et d'une obligation de soin (alcoolisme) !

Pendant que Jacqueline Sauvage, pour laquelle nous avons obtenu une grâce Présidentielle, attends patiemment que son dossier soit instruit pour être enfin libre bientôt 4 mois après cette grâce. Mickaël est libre. Alors, devons nous accepter qu'un coupable soit dehors ?