@ VMARCONI commentaire du 5 décembre 2014
Ami, confrère
je ne peux qu'approuver votre commentaire.
Il est plus que certain, plus qu'évident que notre système de santé ne colle nulle part à la réalité et que la responsabilité de cette non-évolution est à partager entre le politique et les syndicats dits représentatifs.
- Radio, IRM etc: comment expliquer que le patient envoyé chez le cardio à l'hôpital aura droit de temps en temps à une échocardiographie alors que le mêm patient envoyé en ville aura droity systématiquement à une échocardio ???
- Comment expliquer que des examens scanner ou autres au CHgénéral soient systématiquement refaits au CHU ???
- Les dépenses de transports médicalisés: dans la mesure où il a été décidé de ne pas avoir de services redondnats dans une ville et que les services soient partagés entre privé et public voire entre une ville avec un hopital général et une ville de CHU, ce qui est logique et cohérent, ne pas s'étonner de l'explosion des transports.
- Dépenses médicamenteuses: comment expliquer l'attribution de prix exorbitants par les services de l'état à des spécialités qui n'apportent aucun service médical rendu, spécialité potentiellement dangereuses comme ces nouveaux anti coagulants ne possédant pas d'antidote en cas d'accident hémorragique
- Comment expliquer dans le traitement de la DMLA un médicament au prix astronomique ait l'Autorisation de Mise sur le Marché (Novartis) alors que la même spécialité n'a pas d'AMM alors qu'elle est beaucoup moins onéreuse (le labo n'a pas dû arroser au bon endroit)
- Comment expliquer qu'il faut attendre plusieurs années pour retirer un médicament anti-inflammatoire qui pose problème alors que des confrères Canadiens ont tiré le signal d'alarme depuis longtemps ...
- Comment expliquer que le Médiator ait continué à être prescrit en France alors qu'il était interdit ailleurs. Un certain génie de la politique de haut vol a même décerné une décoration honorifique à Jacques Servier pour ......"services rendus" ......
- Comment expliquer que les soignants qui rament comme des forcenés à l'hôpital aient des années de RTT à leur compteur qui ne leur seront jamais données ou payées
- Comment expliquer que l'hôpital soit devenu une annexe bourrée de grattes papiers alors que le soignant est méprisé, considéré comme un gêneur et devient aussi pisté et surveillé dans ses faits et gestes qu'un salarié d'Amazon où est donc passé l'humanisme dans la médecine ????
- Comment expliquer que les opticiens se targuent de services rendus " merveilleux mon opticien s'occupe de tout" alors que le prix des lunettes sera fixé en fonction du remboursement de la dite complémentaire, même chose pour les prothèses auditives.
- Expliquez moi pourquoi la Sécurité Sociale Alsace-Lorraine présente pendant des années des comptes équilibrés alors que le reste du pays ne cesse de creuser les déficits (cf rapports de la cour des comptes)
Il est plus que certain qu'il faut réformer notre système de santé en profondeur d'une manière intelligente comme l'ont fait les pays scandinaves. Cela demande une VOLONTE, demande du temps, beaucoup de temps contrairement à nos politiques qui torchent les réformes à la hussarde en quelques mois ... MAIS pour y parvenir il est indispensable d'avoir un système politique cohérent et faisant preuve d'un minimum d'intelligence .... et ce n'est pas demain la veille ... alors le système va pourir sur place en troquant le chacun pour soi à la solidarité pour le plus grand bénéfice des financiers .... à moins ... à moins que "ON" se décide à enseigner la médecine aux génies à la science infuse de E.N.A. ou HEC ....... ils obtienent de tels mirobolants résultats dans la gestion du pays qu'ils nous remettraient en deux coups de cuiller à pot les comptes de la sécurité sociale en équilibre.
Dernier point: pour toute assurance il est indispensable d'avoir une sécurité avec des fonds de réserve conséquents en cas de coup dur .... et j'aimerai bien que l'on épluche les comptes des mutuelles pour connaitre l'évolution de ces fonds de réserve par rapport aux dépenses de remboursement
Le remède à toutes ces dérives serait donc une fois encore le FRIC: complémentaire, surcomplémentaire et pourquoi pas sur-sur complémentaire