Tout ce bruit qui à la réflexion n'a pour but de faire croire que nos géniaux et incontournables politiques existent encore ...
Je me pose des questions sur les méthodes de notre classe politique droite et gauche confondues qui n'ont de pouvoir que celui d'amuser la galerie pendant que les décisions bien plus graves sont prises ailleurs et concernent elles notre avenir. Haute finances, banques, FMI, BCE, fonds de pension, capitaux volants à la Soros ce sont eux les véritables décideurs et nos supposés "responsables politiques" ne font que de la figuration mode caniche de salon.
Nombre de lois votées par ce qu'il est convenu d'appeler le parlement sont sans décrêts d'application donc inapplicables ... mais vous l'avez tous vu nous l'avons voté cette loi ... Les décrêts peuvent attendre 1,2,3 ans ou voire plus ... Encore ce matin la géniale ministre Duflot sur France Inter répondait à une interlocutrice que pour son problème le décrêt d'application prévu n'était pas encore voté.
A quoi sert de voter des lois si elles ne sont pas applicables ? à noyer les poissons ou enterrer les taupes ...
Autre piste de réflexion: les invalidations par le Conseil Constitutionnel.
Ma réaction première était de penser que ces guignols que nous avons élus ne connaissaient même pas la constitution de leur pays (ce qui ne me surprendrait pas).
A bien y réfléchir je crois que c'est bien plus vicieux que ça. Gataz veut sa loi mais je n'ai pas envie de lui donner un quitus. En bon décideur qui manie la llangue de bois comme un virtuose je lui dis O.K. voilà mon texte qui sera infailliblement voté par mon parlement godillot ...
Que se passe-t-il après?
Le Conseil Constitutionnel examine l'affaire et invalide le texte non conforme à la constitution.
Suite des évènements: vous avez vu je suis plein de bonne volonté parce que j'ai accédé à votre requête et le texte a été voté par mon infaillible parlement ... Si ce texte est inapplicable au regard du Conseil Constitutionnel ce n'est vraiment pas de ma faute mais celle de ce fameux Conseil.
Vous n'avez pas eu de chance ... Le responsable ce n'est pas moi mais l'autre. Comme comportement de faux cul il n'y a pas mieux, c'est une vraie performance.
Cette technique éprouvée du "ce n'est pas moi, c'est l'autre" est largement utilisée par ceux qui sont supposés nous gouverner aussi bien par la droite que par la gauche.
Le quinquénnat de l'agité du bocal: Paul Bismuth en a fait un usage immodéré ... Le capitaine de pédalo suiit les traces de son mentor ...
Et ces guignols prétendent "gouverner" ou "exercer des responsabilités" !?!?!?
Nous ne pouvons qu'être dithyrambiques devant les résultats si mirobolants ........