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Portfolio 12 mai 2021

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LES SECRETS DE STÉPHANE BERN SUR L'HISTOIRE DE TOUSSAINT LOUVERTURE ET DE SCHOELCHER

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    Ce serait également réduire l'importance de Jean-Jacques DESSALINE  véritable libérateur de l'esclavage à Haïti  assassiné le 17 octobre 1806, après l'emprisonnement de Toussaint LOUVERTURE...

    L' émission fut étrangement animée par Stéphane Bern afin que probablement les futures générations s'imprègnent en collaboration de nos vendus transgénérationnels politiques et journalistes de ces légendes institutionnalisées

    -Quelle honte pour  le vice- rectorat , nos historiens ou universitaires Antillais qui pactisent sans remise en cause avec beaucoup d'informations erronées...

    Rokhaya Diallo ou Dany  Laferriere membre de l'Académie française n'émettent pas de doute sur ce reportage issu de la fondation napoléonienne juge et probablement partisane d'une volonté maligne...

    -Je milite pour que les lycéens Antillais aient le droit de savoir que le "bac" est la création de "napoléon" et donc pour le choix d'un diplôme équivalent à l'abri des préjugés historiques et dans le respect d'un équilibre géographique, avec des matières prestigieuses comme l'initiation à l'intelligence artificielle,aux énergies renouvelables ou au génie génétique, l'amélioration d'une culture mathématique traditionnellement occidentale et inefficace etc...

    Un diplôme qui rendrait jaloux une élite respectueuse et en quête d'absolu.

    -Il faudrait condamner cette collusion inadmissible d'un corps enseignant de couleur défendant la cause du prétendu maitre-dominant par un défaut insultant d'esprit critique...Un mal culturel..Ce sont surtout eux qui sont à l'origine du mal rapporté...

    Si vous recopiez les liens en référence sur les photos ,On dévoile beaucoup de mensonges...

    -Aimé CÉSAIRE a en outre eu des positions aussi étranges que nos personnalités politico-médiatiques locales qui en ne stoppant pas  l'industrie meurtrière de la banane se fichent actuellement du combat contre les nombreux pesticides nécessaires à sa production avec un  risque autrement ridicule de non-lieu pour la condamnation du seul chlordecone qui  en plus les camoufle...                                  Sont ce des capots d'un nouvel ordre ?

    -La statue de "josephine" n'aura pu être déracinée jusqu'alors probablement en raison de l'estime paradoxale de Césaire que naguère elle partagea avec le général Haïtien. 

    Sa symbolique est d'autant plus dégradante qu'elle aura comme son mari menti sur son âge avec une incertitude sur son possible lieu de naissance sur l'ile voisine de Sainte-Lucie ?

    -Il aura aussi rédigé la préface d'un recueil de textes de Schoelcher dans "Esclavage et colonisation" en  citant qu'il est un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillage, d’exactions ».

    Aimé Césaire, introduction à Esclavage et colonisation, recueil de textes de Victor Schoelcher, P.U.F., 1948. 

    -INCROYABLE !                    Ce même auteur N'AURA JAMAIS SIGNÉ  le décret d'abolition de l'esclavage fait à Paris, en Conseil du Gouvernement, le 27 avril 1848 par les membres du Gouvernement provisoire...;

    Signé Dupont (de l’Eure), Lamartine, Armand Marrast, Garnier-Pagès, Albert, Marie, Ledru-Rollin, Flocon, Crémieux, Louis Blanc, Arago.         Lesecrétaire général du Gouvernement provisoire,  Signé Pagnerre.

    -Victor Schoelcher, d’origine alsacienne, est né à Paris en 1804 dans une famille bourgeoise qui était propriétaire d’une fabrique de porcelaine.

    -Autodidacte, Schoelcher a l’occasion d’effectuer un voyage en 1828-1830 où il découvre l’esclavage, notamment aux États-Unis et à Cuba.

    Schoelcher, en 1830, acquis à la cause des planteurs, s’oppose à l’abandon de la peine du fouet  sans lequel « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ».

    Au même moment, il refuse l’abolition de l’esclavage car il ne voit pas « la nécessité d’infester la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs milliers de brutes décorées du titre de citoyen. »

    La position de Schoelcher évolue à la suite d’un second voyage.

    Nommé sous-secrétaire d’État aux Colonies dans le gouvernement provisoire de 1848, il contribue à faire adopter l’abolition immédiate de l’esclavage qui, vu la situation de résistance des esclaves aux colonies, et l’abolition déjà intervenue dans les colonies anglaises en 1833, est alors inévitable.

    S’il est systématiquement invoqué par certains politiques comme le « libérateur » des esclaves, Schoelcher est loin d’être le seul à avoir milité pour l’abolition.

    Le Martiniquais Cyrille Bissette, qui allait devenir son rival en politique, luttait dès 1823 pour l’abolition immédiate (sur le conflit Schoelcher-Bissette, voir Claude Ribbe Une Autre Histoire, Paris, 2016, p. 113).

    Bissette, condamné en Martinique et marqué au fer rouge, avait été transféré au bagne de Brest avant de voir sa peine commuée en bannissement des colonies. Il s’était installé à Paris.

    L’origine de la querelle entre les deux hommes, tous deux francs-maçons, vient des propos publiés par Schoelcher dans son ouvrage Des colonies françaises en 1842 et marqués par le préjugé de « race » à propos des « gens de couleur » :

    « Presque tous sans famille, fruits du concubinage ou de la débauche, plus ou moins abandonnés de leurs parents, […] nécessairement infestés des vices du pays, [ils] se refusent à travailler la terre parce que c’est un travail d’esclave. […] De là l’oisiveté qui dévore et avilit cette race, […] sa médiocrité, ses moyens d’existence toujours problématiques, son inutilité, ses moeurs répréhensibles ».

    Quant aux « femmes de couleur », pour lui, « elles vivent toutes en concubinage ou dans la dissolution, parmi lesquelles les blancs viennent chercher leurs maîtresses comme dans un bazar […] Elle contribuent […] à entretenir l’abaissement de la classe qu’elles déshonorent […] Les hommages de la caste privilégiées les flattent et elles aiment mieux se livrer à un blanc, vieux, sans mérite et sans qualité, que d’épouser un sang-mêlé […] Aux femmes libres, qui n’ont pas un esclave pour les faire vivre de leur labeur, il ne leur reste véritablement . n’hésitons pas à le dire il ne leur reste véritablement que la prostitution. »

    En 1848, Schoelcher fait tout pour ruiner la carrière politique de Bissette. Il lui interdit de faire partie de la commission d’abolition dont il était le président et fait invalider sa candidature à l’élection législative en Martinique.

    Le conflit, particulièrement vif, occasionne même un duel contre Perrinon, partisan de Schoelcher, que ce dernier envoie en Martinique en 1848, avec le titre de commissaire général.

    Perrinon, pour le compte de Schoelcher, avait démontré dès 1844 dans l’une de ses propriétés de Saint-Martin, transformée en centre expérimental,  que l’esclavage n’était plus rentable.

    C’est Schoelcher et Perrinon qui ont eu l’idée de stigmatiser les « nouveaux libres » en leur attribuant des patronymes qui se distinguent de ceux des blancs « par un système de noms variés à l’infini par interversion des lettres de certains mots pris au hasard. »

    Beaucoup d’affranchis ont eu de ce fait non seulement des patronymes bizarres, mais souvent, par vengeance de leurs anciens maîtres, des patronymes odieux qui, encore portés au XXIe siècle, occasionnent de très nombreuses demandes de changements de nom de la part des descendants des affranchis de 1848

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