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Croix rafistolée sur l'une des quelque 900 tombes que compte ce cimetière pour malades, localement appelé le « carré des fous ».
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Cadillac-sur-Garonne est également connue pour son château, demeure d'apparat du duc d'Eperon au XVIIe siècle, transformé en prison au XIXe siècle.
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La carré des fous fut créé en 1920, pour faire face à l'afflux des « mutilés du cerveau » de la Grande Guerre au sein de l'asile d'aliénés.
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Près d'un siècle plus tard, faute d'entretien, les tombes commençaient à rendre des ossements.
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L'unité pour malades difficiles, créée en 1961, jouxte le cimeterre des fous.
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Contrairement aux apparences, ce lieu de recueillement n'est pas complètement abandonné par les familles des défunts.
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Les traces de leur passage sont quelquefois discrètes.
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Certaines familles viennent tous les ans, pour changer les fleurs ou passer un coup de peinture.
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Celles qui résident loin de la Gironde, viennent quand elles le peuvent.
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A chaque tempête, de nombreuses croix sont jetées à terre.
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Le mur d'enceinte séparant le carré des fous du cimetière communal a récemment été restauré.
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Les Anciens Combattants rendent chaque année hommage aux gueules cassées enterrées dans ce cimetière.
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Seule une discrète ouverture permet de pénétrer dans le carré des fous depuis le cimetière communal.
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La plupart des tombes étaient à l'origine nominatives, mais beaucoup ont aujourd'hui perdu leur plaque d'identification.
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Seules quelques-unes possèdent des plaques personnalisées.
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Dans son état actuel, le cimetière des fous contient des tombes créées entre les années 1940 et l'an 2000. Les plus anciennes sont souvent très abîmées.
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Les personnes inhumées ici sont parfois originaires de lointains pays, Indochine, Sénégal, Russie, Laos… De certaines d'entre elles, nul ne sait rien, pas même leur nom.
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Lieu de mémoire, le cimetière de Cadillac est aussi un lieu de recueillement pour des dizaines de familles. Certaines y laissent quelques pensées, d'autres des messages écrits.
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La dernière inhumation a eu lieu en 2000.
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Avant les travaux de réhabilitation actuellement en cours, la végétation était parfois envahissante.
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La fosse commune, qui recelait des corps entassés pêle-mêle dans des sacs plastique, vient d'être vidée.
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Les tombes maçonnées sont rares. L'immense majorité des tombes sont surmontées d'une simple croix en métal, fabriquée dans les ateliers de l'hôpital.
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Les intempéries et le passage du temps mettent à mal le mobilier funéraire.
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Jusqu'ici, l'entretien des sépultures incombait aux familles.
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L'entretien et la remise en état de ces centaines de croix est un vaste chantier. Ce travail est lui aussi en cours.
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Autre chantier d'importance, le comblement des fosses et le nivellement du sol du cimetière. Le revêtement devrait conserver son aspect actuel.
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Plusieurs végétaux, qui s'étaient développés spontanément, seront supprimés.
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L'ancien corbillard hippomobile du cimetière devrait être restauré et présenté au public. La création d'un espace muséal est également prévue.
Portfolio 14 avril 2020
Le cimetière des oubliés de Cadillac a 100 ans
Créé il y a tout juste un siècle, le cimetière des fous de Cadillac, en Gironde, était à l'origine destiné aux gueules cassées de la Grande Guerre internées à l'asile d'aliénés. En 2010, il a été inscrit au titre des Monuments historiques, grâce aux démarches d'une association locale œuvrant à sa protection. Il est en cours de réhabilitation.
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