Le street art du canal de l'Ourcq (Paris 19ème)
- 3 déc. 2019
- Par LauraSeigneur
- Blog : Le blog de LauraSeigneur
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© Laura Seigneur
Ils sont maintenant considérés comme de l'art à part entière, appréciés et mis en avant pourtant, auparavant ils étaient connus comme des actes de vandalisme, fait dans l'illégalité.
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Le graffiti a été observé pendant des dizaines d'années, il est un support d'expression et un acte passionnel souvent les motivations sont intimes. Il exprime, dénonce, met en avant certaines choses, parfois simplement personnelle, parfois politique.
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C'est dans le métro de New York qu'il fait son entrée aux Etats Unis dans les années 1970, le but à l'époque était de se faire connaître, de signifier son existence et prouver son courage en réalisant des œuvres dans des lieux interdits et contrôlés régulièrement.
Le but étant de transgresser les règles et de mettre en avant son mécontentement.
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Au début il s'agissait de simple signature, petit à petit les dessins sont travaillés, les couleurs beaucoup plus nombreuses et les traits beaucoup plus soignés.
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A la fin des années 80 à New York, une nouvelle réglementation est mise en place afin de faire cesser les graffitis, seule une poignée d'artistes continuent à peindre métros et trains, malgré les amendes coûteuses et parfois même les peines de prison.
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Sur Paris dans la foulée de mai 1968 beaucoup de messages politique sont écrits sur les murs, les pochoirs, les bombes et les marqueurs sont utilisés.
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La pratique illégale perdure même si dans certains endroits la culture du graf a déjà une place importante.
(Dessin réalisé par WUH CHN)
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Le graffiti évolue rapidement au début des années 2000 le lettrage devient plus carré, l'évolution des technologies de spray permet de peindre plus vite, avec de nouveaux effets et de nouvelles couleurs.
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À Paris, le graffiti new-yorkais se trouve sur certains lieux comme les quais de la Seine, les palissades du Louvre ou du centre Georges-Pompidou, le terrain vague de Stalingrad/La Chapelle, puis s'étend progressivement aux cités des banlieues où la culture hip-hop trouve son second souffle en devenant plus populaire.
(Dessin réalisé par DA CRUZ )
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Les catacombes de Paris seront aussi à l'époque un lieu important du graffiti.
(Dessins réalisés par MOHAWUDU, KALIDEA et LASKTWECREW)
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Le graffiti a souvent été un art catalogué et considéré comme les tags de débutant.
(Dessin réalisé par VINIE GRAFFITI)
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Aujourd'hui il est apprécié, mis en avant, des artistes sont sollicités pour peindre les murs de restaurant, de bars et autre.
(Dessin réalisé par MARCHAL SHAKA)
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Il met en avant certaines villes comme Pantin située dans le 93 qui est surnommée le Brooklyn de Paris.
(Dessin réalisé par RAPHAEL FREDERICO)
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Certains quartiers justement se "boboïse" grâce à de nouveaux concepts, de nouvelles choses mises en place. Pourtant autrefois ces quartiers populaires étaient mis à l'écart.
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A cause de cette "modernité" dans ces quartiers les prix des loyers augmentent et la population précaire qui y habitait se retrouve confrontée à une hausse des loyers.
(Dessin réalisé par MARKO 93 DARK VAPOR)
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Une jeune femme en train de graffer sur une péniche.
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Un graff tout juste fini.
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(Dessin réalisé par MARKO 93 DARK VAPOR)
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Des murs entiers peints.
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(Dessin réalisé par FLIP QUELCAN)
(Si à tout hasard quelqu'un connait les noms des artistes n'hésitez pas à me les dire que je puisses les citer. MERCI)
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