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Portfolio 11 mai 2020

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Plasma contre Covid dites-vous ?

Il y a quelques jours, le mot "plasma" s'est mit à résonner en moi. Tel un écho. En boucle. Covid > Plasma > Covid > Plasma > Covid > Plasma

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  1. Illustration 1
    © Siegrid Dumas

    Covid > Plasma > Covid > Plasma > Covid > Plasma

    Quand c'est comme ça, deux solutions :
    Soit je tente d'étouffer cette petite voix qui fini par crier encore plus fort, soit je lâche prise et accepte pour laisser place à mon instinct d'exploratrice.

    Lassée d'entendre cet écho en moi, je prend 30 minutes pour effectuer quelques recherches.
    Me voici partie en quête d'informations pragmatiques pour nourrir mon goût du discernement. Motivée par l'envie de partager mes questionnements par ici.
    -

    "L'utilisation du plasma thérapeutique pour lutter contre le Covid-19 constitue un espoir", selon le directeur de l'Etablissement français du sang interviewé par LCI début avril.

    Trois semaines plus tard, l'AFP l'annonce...
    "L’Agence française du médicament, l’ANSM, a annoncé jeudi avoir autorisé sous conditions strictes l’utilisation du plasma de malades guéris pour soigner des patients gravement atteints par le Covid-19."
    Suite de l'annonce du 30/04 par ICI

    ANSM ? L'Agence Française du Médicament ? Autorise sous conditions strictes ?
    Avec un nom pareil, je m'empresse de rechercher "qui" est cette structure et au nom de quoi elle a ce pouvoir.
    Il faut avouer qu'un je ne sais quoi me fait déjà grincer...

    D'un petit clic, Wikipedia me permet de découvrir que cette "agence du médicament" est un acteur public. Sans chercher bien loin, j'apprend même que : "Son budget de plus de 150 millions d'euros provient pour l'essentiel des taxes et redevances prélevées sur l'activité de l'industrie pharmaceutique. Son fonctionnement et plus particulièrement son indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques font souvent l'objet de critiques."
    Tiens donc ! Je veux bien le croire !

    Jusqu'ici, les professionnels de santé disent ne pas être en mesure de démontrer que la transfusion de plasma de convalescent chez les malades permettrait d'améliorer la survie ou de réduire la gravité d'une maladie.

    Ok !...
    Mais, à termes, que diraient les résultats si nous investissions autant de millions d'euros dans l'étude des miracles du vivant ?
    Qu'est-ce que le plasma pourrait nous permettre de découvrir sans passer par la case vaccins et médicaments systématique ?

    Ça y'est, mon instinct s'agite et me donne envie de m'emballer :
    "Soyons fous. Misons !
    Croyons en l'intelligence du corps. Croyons en l'incroyable potentiel de nos ressources physiques, biologiques.
    Croyons qu'un humain sauvé est capable de soutenir un humain malade, par l'opération d'une médecine qui a une obligation de moyen et n'a pas été pensée pour nourrir système de santé économiquement profitable.

    Misons autant d'argent sur la recherche qui va dans le sens d'un éventuel "plasma sauveur" que sur le développement de nouvelles pilules et vaccins qui ne feront que repousser le problème de quelques années.
    Cessons de décider pour soutenir le jack pot économique des laboratoires pharmaceutiques."

    Ne serait-ce pas une belle opportunité pour souligner le vrai soutien entre humain ? Une solidarité au-delà de tout opportunisme ?
    Pour info, voici ce qu'il s'en dit outre Atlantique : www.time.com
    "Affaire à suivre" et peut-être même "Affaire à soutenir" dans les prochains mois. Vous ne trouvez pas ?

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