Quand on réalise qu'on nous ment depuis des années et que toutes les mesures qui ont été prises sous couvert de ces mensonges nous ont conduits dans la situation catastrophique et totalement aberrante (la prise du pouvoir politique par la finance internationale) que nous vivons, quelle est la seule réponse logique qu'il convient d'apporter ?
La réponse à cette question est extrêmement simple : reprendre les rênes du pouvoir et entreprendre de défaire tout ce qui a été réalisé par ceux qui nous ont délibérément menti tout au long de ces trois ou quatre dernières décennies. Autrement dit, faire exactement le contraire de tout ce qu'ils nous ont contraint à faire et à accepter pendant tout ce temps où notre pays sombrait dans l'une des pires déliquescences de son histoire.
Voici quelques exemples de mensonges qu'on nous sert à longueur de temps :
- "Il faut impérativement engager des réformes "nécessaires" et "courageuses" !" : L'une de ces réformes "nécessaires" et "courageuses" a concerné les retraites et a porté sur l'allongement de la durée des cotisations et sur celui de l'âge de départ à la retraite. Sans effet notable sur la situation financière des caisses de retraite puisqu'il faut d'ores et déjà revoir à la baisse les conditions d'octroi des dites retraites. Le déficit annoncé pour 2017 est de l'ordre de 20Mds d'euros. 20Mds sur quatre ans à mettre en parallèle avec les 50Mds d'euros qui s'envolent dans les paradis fiscaux chaque année. Question : Comment les caisses de retraite sont-elles financées ? Réponse : Principalement avec l'argent des salariés qui cotisent. Question : Pourquoi les caisses de retraites connaissent-elles aujourd'hui des déficits alors que, jusqu'à une certaine date, le même système permettait des revalorisations de pension et des conditions d'accès toujours plus favorables ? Réponse : Il y a de plus en plus de chômeurs et donc de moins en moins de cotisants aux caisses de retraite. Ce à quoi il faut ajouter une masse salariale en baisse avec l'explosion des petits salaires, et donc une baisse globale du montant des cotisations qui représente un pourcentage de ladite masse salariale.
Question subsidiaire : Si les vraies réponses quant à la cause du déficit récurrent des caisses de retraite sont si limpides, comment se fait-il que nos politiques nous racontent de telles salades (on vivrait de plus en plus vieux, etc., etc.) et surtout pourquoi ? Là encore, la réponse est d'une simplicité confondante : Casser le système de retraite par répartition pour permettre aux fonds de pension et aux assurances privées de se faire des c.... en or avec l'argent de ceux qui peuvent en mettre de côté pour assurer leurs vieux jours.
Solution qui coule de source : Partager le travail entre tous à niveau de salaire égal. Ce qui aura pour effet immédiat d'augmenter la masse salariale et de résoudre d'un coup, d'un seul, le déficit de nos caisses de retraite.
- "Il faut impérativement baisser les dépenses publiques pour réduire la dette du même nom !" : (en cours de rédaction.)
Solution évidente : Augmenter les dépenses publiques de manière à rétablir le secteur publique au niveau qui était le sien avant que ne soit mis en oeuvre le vaste plan de démolition de l'Etat au seul profit des intérêts privés.
- "Les 35h sont une aberration, il faut travailler plus pour gagner plus !" : (en cours de rédaction.)
Solution : Partager le temps de travail entre tous, tout en conservant le même niveau de salaire et le même niveau de production global. Conséquence immédiate : réduction des dépenses liées à l'indemnisation du chômage : 1) en terme de nombre d'allocataires ; 2) en terme d'effectifs affectés à Pôle Emploi. Soit dit entre nous, s'il y a bien des dépenses publiques qui sont inutiles, ce sont bien celles-là (Quelqu'un a-t-il jamais trouvé un emploi grâce à PE ? Et pourtant, on nous annonce que 2000 agents PE supplémentaires vont être recrutés cette année !)
- "Il ne faut absolument pas sortir de l'Europe !" : (en cours de rédaction.)
Solution : Entre deux maux, il faut choisir le moindre. J'ignore où nous mènerait exactement une sortie de la zone Euro mais je sais exactement où nous conduit la politique européenne actuelle : au modèle US en pire.
- "Nous devons réduire nos déficits pour que la France puisse continuer à emprunter à un taux raisonnable !" : (en cours de rédaction.)
Solution : Restituer à la Banque Centrale, qu'elle soit européenne ou nationale, le rôle qui était le sien avant qu'on en fasse un instrument destiné à appauvrir les populations dans les proportions dramatiques qu'on observe dans un nombre de pays toujours plus grand.
- "Nous devons être plus compétitifs pour que la croissance revienne !" : (en cours de rédaction.)