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Billet de blog 5 décembre 2014

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OBSERVATOIRE DES SUICIDES

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’Observatoire des suicides vient de rendre à Madame la Ministre de la Santé un lourd rapport rédigé par des médecins, grâce à des statistiques déjà bien connues des spécialistes ; ce document qui synthétise les connaissances en matière de survenues des idées suicidaire est intéressant, mais malheureusement sans grand intérêt novateur.

Notre Association appuyée par la Direction générale de la Santé avait demandé à faire partie de cet « Observatoire », mais seules des Associations principalement financées par les multinationales de la pharmacie et l’Etat ont été retenues, les liens d’intérêts ne semblent pas avoir fait peur au cabinet ministériel ?

Nous ne sommes pas déçus par ce « refus » qui nous permet de ne pas être associé aux savants manipulateurs auteurs de ce rapport. Grace à ce mémoire les 200 000 tentatives de suicides/an en France, avec près de 14 000 suicides réussis/an ! (Y compris la dissimulation officielle), vont continuer en l’absence de propositions utiles de cet « Observatoire ».

Ce rapport, a été rédigé par des médecins et des psychiatres, comment ces braves gens pourraient-ils se remettre en cause et scier la branche sur laquelle ils sont confortablement assis ! Sachant que dans la plupart des suicides une consultation a précédé le geste fatal, avec en général des prescriptions anarchiques de « tranquillisants et de somnifères ». Pourquoi ce rapport a-t-il oublié de mettre en cause les médecins et les soins qu’ils dispensent, mais également la responsabilité de l’Etat et les laboratoires pharmaceutiques ?

Nous retenons de ce rapport que les dépressions sont des maladies « psychiatriques » qui doivent être traitées par des psychiatres ! Cette recommandation d’un collège comportant des psychiatres en nombre est purement corporatiste et destinée à élargir leur champ d’influence aussi néfaste que destructeur dans de pareils cas.

Si nous avions été associés à ce rapport, nous aurions demandé que les anxiolytiques à base de Benzodiazépines (tranquillisants et somnifères) ne soient plus ordonnés à des patients suicidaires, dépressifs ou psychotiques. Ce simple rappel aux médecins psychiatres et généralistes permettrait de faire baisser le nombre des autolyses et aussi des handicapés lors de TS. Un handicapé peut coûter à la Sécurité Sociale près de 9 Millions d’euros (Cour des Comptes).

 Georges Alexandre Imbert

Président de l’AAA-VAM
Association loi de 1901
10, rue de la Paix
75002 Paris
Site Web :  http://www.aaavam.eu

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