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Billet de blog 26 octobre 2014

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SUICIDES DANS LA POLICE ET LA GENDARMERIE

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SUICIDES DANS LA POLICE ET LA GENDARMERIE

 Le nombre des suicides dans la police et la gendarmerie est particulièrement élevé par rapport au nombre des suicides dans la population en général ! Cette constatation mathématique parue dans la Presse ces derniers jours ne tient pas compte du fait que le nombre des suicides en France est déjà particulièrement important.

La possibilité d’autolyse avec une arme à feu facilite le passage à l’acte. Pour autant, force est de constater que le corps médical qui n’est pas armé de fusils ni de révolvers a aussi un nombre de suicides particulièrement élevé. Pour ce qui concerne les raisons : les idées suicidaires sont généralement affectives, toutefois les conditions de travail sont en relations indirectes avec ces problèmes passionnels.

Des Association contre le suicide, et un « Observatoire » ministériel qui refuse de nous écouter et même de nous recevoir, n’ont d’autres buts que de protéger les intérêts des Multinationales de la pharmacie, voire de profiter d’un système gangréné par la corruption, leurs échec est patent.

Notre Association avait obtenu du Ministre de la Santé,  en l’an 2000, que la mention : « PEUT FAVORISER UN PASSAGE À L’ACTE SUICIDAIRE » soit ajoutée au R.C.P. (dictionnaire Vidal) pour les « tranquillisants et les somnifères », malheureusement 15 ans après cette modification majeure de la monographie aucune mesure de prévention n’a été mise en place par les Ministres et les autorités de Santé.

Pour ces gendarmes et ces policiers, il serait rapide et peu couteux d’étudier sur une période de trois années les dossiers médicaux sauvegardés ou archivés par les Caisses de Sécurité Sociale, soit environ 500 dossiers de décès. Seule la volonté de Madame Marisol Touraine Ministre de la Santé peut ordonner ces études au nouveau Directeur Général de l’ANSM, M. Dominique Martin bien formé (Énarque et psychiatre) pour garantir la Sécurité des médicaments psychotropes.

À notre avis, la plupart de ces policiers et gendarmes avaient reçu un traitement qui ne leur convenait pas. La médecine psychiatrique au États-Unis et au Canada précise qu’il ne faut pas ordonner des anxiolytiques à base de « Benzodiazépines » à des patients suicidaires, dépressifs ou psychotiques.

Par contre l’OPEN DATA a des limites, en effet pour les médecins et le corps médical les psychotropes étant mis à leur disposition gracieusement par les Laboratoires, il ne doit pas y avoir de trace dans les dossiers de la Sécu : « Le crime était presque parfait » ! Seules des analyses toxicologiques pourraient mettre en cause cette classe de psychotropes dont les effets mortifères sont dénoncés depuis plus d’un demi siècle !

Une pensée pour la famille du « Docteur Bécaud » massacrée sous l’empire du Valium des laboratoires Roche, « Crimes sous tranquillisants ».

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