Permettez-moi de réagir aux propos dégradants, exprimés sur les réseaux sociaux, tirés de statistiques fallacieuses, sur le nombre de mort commis par certains humains au détriments d’autres.
Dans la guerre de la désinformation, il s’agit d’allumer un contre-feu, un brouillard pour discréditer la vérité du moment.
Car la première des vérités, c’est avant-tout de constater que, comme pour le verre à moitié vide et le verre à moitié plein , il s’agit d’un verre d’eau.
Qu’en l’occurrence, il s’agit de mort d’homme.
Le principe du respect de la vie humaine n’est pas celui d’un décompte macabre.
Il est celui d’indiquer qu’une mort d’homme par un autre et toujours une mort de trop.
Après coup, les analyses statistiques, sociologiques peuvent apporter une lumière à certains phénomènes mais pour y apporter des solutions et pas pour se victimiser.
Personne n’a choisi sa couleur de peau et si j’avais le choix, aujourd’hui dans ce pays , je sais laquelle il me serait la plus facile de porter, parce chacun d’entre nous à fait l’expérience de la sienne.
Pour ce qui est du décompte, je pense qu’il est toujours plus agréable de se trouver du coté de la majorité vivante que de la minorité morte et enterrée.
Mais plus encore, c’est le côté de l’objectivité qui doit prévaloir.
L’objectivité viendra des chiffres, alors oui, comptons les morts du 1 janvier au 31 décembre.
Demandons-nous pourquoi ?
Comptons aussi les parcours, les facilités, les occasions manquées, la mixité absente et les conséquence de l’égalité au détriment de l’équité.
Créons encore un fois un observatoire et un décompte mais pour la dernière fois !
Que la vérité objective éclate dans toutes ses franges sociologiques, idéologiques et humaines.
Que ces chiffres de l’instant T soit enseignés et reconnues par l’histoire, jusqu’à évolution.
Mais que ce décompte puisse-nous permettre de trouver des mots aux maux, de rassembler les hommes de bonne volonté, de créer des règles et des principes de droit et des procédures, nous faisant sortir de l’obscurité de morts inutiles pour un respect des hommes entre eux quelques soient les couleurs : hormis le rouge du sang versé : couleur unique de l’humanité.