Au début de l'adoption de toute idée , invention ou opinion nouvelle , c'est souvent le scepticisme qui l'emporte.
Comme l'indique Idriss Aberkane, à travers ses livres et ses conférences, même si toutes les idées ne sont pas révolutionnaires , celles qui le seront , apparaissent d'abord comme ridicule puis dangereuse et enfin évidente.
En conséquence, affirmer au 7 janvier 2020 que le sort de la planète est déjà joué , cela peut paraître ridicule et je le souhaite sincèrement.
Toutefois, aujourd'hui , que pouvons nous observer , les mentalités et les comportements ont-ils évolués aussi rapidement que nécessaire ?
Pas sûr!
Nos indicateurs économiques actuels restent les mêmes que ceux à l'origine de nos problèmes : croissance et consommation.
Et tant que des signes concrets ne frappent pas chacun d’entre nous , la mise en place d'un nouveau paradigme, à l'exemple de la durabilité du matérialisme et de l'efficience de la production apparaît encore comme irréaliste.
Pourtant, obliger à fabriquer uniquement le nombre d'objet nécessaire de manière durable et économe, c'est notre seule planche de salut.
Cependant , ne pouvons nous pas penser que tous c’est joué , au moment où les auteurs du rapport Meadows, en 1972, avaient exprimé leur point de vue.
48 ans plus tard, peu de chose ont changé , les dégâts commis sur cette période resterons irréversibles .
La double inconnues des conséquences à venir sur l'élévation des températures et de la possible réactivation de l'extinction de l’ère permienne suite à la libération de l’hydrate de méthane des océans peuvent nous faire froid dans le dos.
L'impossibilité de résoudre les dissensions entre les nations sur le modèle d'une économie "durable" sont encore trop fortes.
Hélas , comme trop souvent la menace de mort (guerre famine et ...) et d'extinction générale devra progresser pour faire bouger les mentalités et les nations.
Alors que faire ? Quelles solutions adopter ?
Jusqu’à preuve du contraire, un être humain normalement constitué possède un cerveau et la capacité de réfléchir.
A ce titre , chaque personne de la planète terre a le droit de proposer une solution aux problèmes , posé par le réchauffement climatique et l'épuisement de ressources .
Chaque idée doit être évaluée par les plus "capables" d'entre nous.
Tous cela avec le risque de produire une idée révolutionnaire apparaissant en premier lieu comme ridicule puis dangereuse.
Et c'est votre serviteur qui ouvre le bal!
N'est-il pas temps de penser à l’après réchauffement et à l’après épuisement?
Au contraire des années 70 , ne faut-il pas voir plus loin et regretter le manque de courage et d'information de notre génération.
C'est à ce moment que les paroles bibliques, indiquant que les premiers seront les derniers et les derniers les premiers prennent tous leur sens.
Durant ce temps, les premiers, "l’élite" n'aurait-elle pas du anticiper face aux derniers ? Incapables de le faire car englués dans les difficultés économiques et sociales.
Car la responsabilité actuel , de cette situation , apparaît bien à l'inverse de nos positionnements sociaux .
Les premiers ont été les derniers à agir alors que les derniers sont les premiers à être sans responsabilité face à l'hypothétique crise à venir.
C'est en cela que l'humanité doit se réconcilier en amorçant un mouvement d'humilité partant du haut vers le bas.
Pour atténuer les phénomènes à venir , la solution me paraît extraterrestre! ; j'évoque , comme en son temps Zola pouvait accuser,
la possibilité de nous passer du soleil pour ralentir le réchauffement à venir . Comment ?
En construisant un voile spatiale capable de diminuer , de manière contrôlé, l'impact du réchauffement solaire sur notre planète ,
L’idée apparaît ridicule voire dangereuse , j'espère qu'elle ne sera jamais évidente.
Il appartient désormais à la communauté scientifique de valider la proposition ou de la rejeter avec plaisir.
Certains objecterons que toute culture sera impossible et que la lumière est indispensable à la vie sur terre.
C'est exact , mais concomitamment à cette idée, des cultivateurs développent des lampes capables de stimuler les micro-organismes dans une luminosité réduite.
L’énergie nucléaire peut permettre l'utilisation de ces dispositifs sur toute la planète.
En conclusion , faut-il penser à l’après réchauffement ? La peur d'une réalisation de ce type sera-t-elle capable de faire évoluer plus rapidement les mentalités ? Est-il trop tard ou trop tôt pour agir ?
Je ne répondrai pas aux commentaires de cet article , il me tiens à cœur d'ouvrir un débat que je dépose entre vos mains.
Je n'ai pas peur du ridicule car le ridicule ne tue pas à l'inverse de nos pollutions.
Je conclurai pas ces paroles de l’abée Pierre:
"Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. "
❤ Abbé Pierre ❤