J'ai posté modestement 1001 commentaires, 17 billets (sans compter celui-ci).
32 contacts (sans en compter un qui m'a supprimé des siens, sans en compter un autre que j'ai supprimé des miens).
Recommandé régulièrement (merci), déconseillé régulièrement (merci, également).
Billets extrêmement peu lus (je ne prétends pas qu'ils le méritent, malgré les sujets dont l'intérêt ne me doit rien).
Des amitiés. Beaucoup d'affection.
Colères, déceptions, perplexités. Admirations. Peurs.
Au club, des voix qui honorent ce club.
Au journal, des continents vierges qui restent à explorer : tous les continents, sans oublier l'Europe ! La France même est soumise à des projecteurs au faisceau bien limité. A part le Moyen-Orient (quelqu'un sait-il enfin de quoi il s'agit ?) et l'Ukraine (quelqu'un a-t-il expliqué exhaustivement les enfers qui s'y préparent ?), on a l'impression d'être à la fois obnubilé par les événements et démuni pour les interpréter. Les choses vont très vite sur fond de stagnation. Le désarroi, une tension permanente. Des journalistes de talent qui prennent parfois des risques (c'est aussi l'honneur du métier) et dont le nombre n'est pas suffisant pour mettre le lecteur dans le bain universel.
La conscience véritablement mondiale, à la hauteur des enjeux, n'est pas encore née.
Des cosmopolites peu ambitieux, du chauvinisme le plus étroit, parfois une grande générosité coupée de la longue durée et qui halète, derrière l'événement, sans avoir le temps de rien approfondir. Des haines honteuses, des irresponsabilités désinvoltes, un cynisme divers et suffisant. Des tabous et des refoulements (intellectuels, culturels, historiques...), stupéfiants y compris chez beaucoup, qui font profession d'être affranchis. Le dirais-je ? Un racisme étrange et archaïque, -- indéracinable ? Multiculturalisme confortable, restez tranquille ! Universalisme de pacotille, il n'y a pas le feu ! Particularismes frénétiques ou douillets, il n'est peut-être pas trop tard !
Le monde va très mal, inutile de le souligner.
Pardon à ceux que j'ai maladroitement blessés.
Merci à tous.
A un de ces jours.