ABDELILAH NAJMI

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Billet de blog 12 mars 2016

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Bonsoir

Ce qu'on pourrait lire ici par curiosité ne mérite qu'un intérêt médiocre. C'est par acquit de conscience.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bonsoir

Une simple mise au point.

1/ L'identifiant sous lequel j'écris à Mediapart est bien le mien.

2/ Je n'ai jamais fait, lorsqu'à certains moments je me suis senti obligé d'user d'un style qui a pu gêner, que répliquer. Il importe peu qu'on prétende le contraire. C'est un style adapté à la même situation : réplique. Toujours une réponse à des agressions. Je suis capable d'en fournir la preuve. Mediapart conserve les traces des agressions que j'ai subies. La propagande raciste en est une. Pas une seule exception à ce que je dis et qui est vérifiable. Il m'est arrivé d'avoir jusqu'à une trentaine de pseudo-contradicteurs plus ou moins rabâcheurs sur le même fil de discussion ! On m'a traité d'"âne" (avec chuchotements et coassements fatigants) et de "singe" (vidéo à l'appui) et on a bien ri ! J'ai répondu parfois fermement, avec amusement. C'est cela qui compte ici : des faits.

3/ Il est arrivé que des lecteurs (mauvais lecteurs) prétendent (et répètent, malgré des protestations) que mon identifiant serait un pseudonyme d'Antoine Perraud, voire un pseudonyme partagé par plusieurs "commentateurs" ! Il faut être fou ! Le style d'Antoine Perraud est reconnaissable entre mille pour qui sait lire. Personnellement, je plains quiconque, pour porter atteinte à l'intégrité de ce journaliste brillant, qui comme tout écrivain possède son coup de patte (et n'en est pas possédé), l'aurait fait par le truchement de la confusion.

4/ On m'a beaucoup reproché d'avoir critiqué M. Louizi. Pourtant, je n'ai pas la critique obsessionnelle, ni hyper-sélective. Cette obsession condamne les envoûtés incurables, non mon blog, ni mes commentaires, trop variés pour être manipulés. Il suffit de vérifier. Je n'ai pas sa grandiloquence pour dire que l'histoire finira par fixer chacun sur le mérite de l'un ou l'autre des menus ou immodestes ferrailleurs de foire ! L'histoire ne s'occupe pas de broutilles. Tant qu'il n'aura pas anéanti son blog (ce que je ne souhaite pas, puisque je l'ai explicitement invité à rester à Mediapart et à défendre ses idées), cette polémique anecdotique, et surtout la critique documentée et argumentée, resteront lisibles pour les curieux.

5/ Edwy Plenel, président de Mediapart, ne m'a jamais "recruté" (comme disent les fabulateurs), ni "licencié" (comme disent les mêmes, avides de ridicule et de malveillantes corvées digitales). Je n'ai jamais exprimé que mes propres opinions qui, si on permet cette précision, ont une bien modeste signification : dire ce qu'un membre d'une minorité opprimée est en droit de dire. Je n'ai jamais été délégué par qui que ce soit pour parler en son nom. J'ai fait usage d'un droit strictement individuel. Que deux ou trois personnes (sachant lire et écrire) s'y reconnaissent explicitement, soit. L'essentiel est que je vise l'universel, et ne reconnais à quiconque le droit de m'assigner à une identité étroite, ni à une différence creuse.

P. S. : La France traverse une période très dure. Ce serait bien pour des intellectuels de plus en plus embourbés dans un provincialisme pathétique, un unanimisme grégaire (malgré de "petites différences" ou à cause d'elles...), de prendre conscience des ruptures idéologiques et des mutations culturelles. Quiconque aime ce pays est attristé par l'état lamentable du niveau auquel on est tombé. Des voix des mieux autorisées et de toutes les tendances (de Marcel Gauchet à Philippe Muray, de Michel Wieviorka à Edgar Morin, en passant par Patrick Weil, Bertrand Badie ou Pierre Manent...) le disent. Ce n'est certes qu'un accident. Que ceux qui admettent la catastrophe culturelle et exigent un vrai redressement en fassent preuve dans leurs commentaires, si commentaires il y a !

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