Madame
Vous ne ménagez guère vos adversaires. Tel par la grâce de votre prévenance dialectique a sombré sans appel en "collaborateur" !
Vous avez reçu un message qui vous émeut. Que serait-ce si vous en aviez reçu dix ?
Cent ? Mille ?
Mille insultes publiques ?
Vous appartenez, c'est votre prétention louable, à une formation politique qui place au centre de ses préoccupations l'humain.
Des personnes innombrables subissent depuis longtemps une pluie incessante et constante de crachats, parce que musulmanes, socio-culturellement musulmanes. Ou je me trompe, ou je ne lirais jamais sur votre blog la moindre émotion pour cette population, dont des femmes aussi vulnérables et dignes de respect que vous, sans parler des enfants ! Ce sont des "intégristes" et des "terroristes" (cela grouille dans vos cauchemars de "fille d'ouvrier", et qui en est "fière"), vous l'avez décidé sans le moindre discernement, ou très exactement en vous taisant sur une telle absence de discernement. Cela suffit pour votre bonne conscience et vos alarmes éblouies de votre unique et exclusive image, de ses clones, des interstices et des brèches que la rage aveugle pratique jusque dans les rangs les moins suspects !
Des citrouilles cultivées en l'honneur des "personnes du sexe" et de leurs choix aussi troubles qu'immaculés, il n'est pas permis de fabriquer sans souci des carrosses. Toute femme libre (ou opprimée, ou méprisée) est une princesse.
La sorcellerie blanche (comme la magie noire) ne saurait excessivement toucher les coeurs courtois.
P. S. : prière lire mon commentaire infra, à 20 h 53, et celui de Netmamou qui le suscite, pour dissiper un malentendu.