C’est triste ! C’est dramatique ! C’est pitoyable ! Ce n’est pas dans cet état de ré-ensauvagement que je rêvais de voir le Maroc, mon pays, soixante quatre ans après son indépendance !
Les autorités de mon malheureux pays sont dépassées malgré leurs effectifs pléthoriques et leurs équipements sophistiqués !
La pauvreté endémique est une cousine germaine de l’incroyance généralisée, de l’anomie sociale, de la perte des valeurs et des repères, et du chaos !
Je refuse même d’imaginer que mon pays soit tombé si bas dans l’échelle de la déchéance ! Je souffre, au vu de ce présent ensauvagé, pour le futur incertain des enfants de mon pays, pour mes enfants !
Nous les aînés pensions avoir, grâce à l’éducation donnée à nos enfants, rompu avec toute velléité de Siba ! Nous les aînés croyions dur comme roc avoir mis définitivement nos enfants sur les rails de la civilisation !
Nous nous rendons compte aujourd’hui que notre pays évolue à reculons ! Qu’il involue même au plan vital des valeurs morales ! Qu’il s’ensauvage !
Que l’appareil sécuritaire a perdu de son pouvoir de dissuasion sociale ! Qu’il ne fait plus peur ! Qu’il n’est plus craint ni respecté !
Je pleure à chaudes larmes pour ma chère patrie ! La patrie des géants comme Hassan II, Mehdi Ben Barka, Abderrahim Bouabid, Abderrahmane Youssoufi, Allal Fassi, Abdelkrim Al Khatib, et pourquoi pas l’inclure aussi Driss Basri !!!