Il était une fois un petit bonhomme,
Petit, pas plus haut que 3 pommes,
La parole juste, loisibles paroles,
40 années de prêchi-prêcha :
« La France, c’est votre terre
Celle de vos pères et de vos mères
Chérissez la !Aimez la, défendez la,
Français et Musulmans
C’est compatible ?
Évidemment !
C’est cela ma vie, mon engagement »,
Un autre bonhomme,
Bien tout pédant, bien tout péteux,
Un fier à bras, qui pue pesteux
la haine, et le véreux :
« Oyez, oyez, il sera délogé, puis expulsé,
Foi(e) du grand veau de la place Beauvau »
A tout meugler il s’est épuisé,
Le Droit le mouche, coup d’éventail au cul-terreux,« Va t’en guignol », coup de pied aux fesses au tout péteux,
Le fiel au ventre l’abruti braille :
« Conseil d’Etat sinon la loi !»
Mais quel pantin de sa petite main ?
Ânonne changer les libertés ?
Un autre soufflet pour le pédant,
C’est le 26, souvenez-vous en,
Que triomphe le droit sur les chacals,
Ce n’est plus que l’affaire du petit bonhomme,
La haine viendra tous nous chercher,
comme un croque-mort bien apprêté,
Si l’on rêvasse tout puérilement,
Qu’il ne s’agit que de l’affaire du petit bonhomme.