POUR UNE CONNAISSANCE DE L 'ART AFRICAIN

Pour une connaissance de l’art AfricainL’art Africain notamment subsaharien reste peu connu au niveau de ses deux composantes : · Les arts dits « Premiers » par opposition au terme péjoratif de « primitif » qui a statut d’art majeur depuis le regroupement des œuvres en France dans le Musée du Quai Branly en plus du Musée Dapper et celui de Washington qui est relatifs aux œuvres statuaires et sculptures· L’art contemporain qui concerne l’art figuratif et la peinture qui est encore balbutiantL’art premier :Sachant le peu d’intérêt à la culture des dirigeants Africains, ce sont les fondations en Occident (comme la Fondation Zinsou au Bénin, S.T.Muna au Cameroun, et les Dépêches de Brazzaville au Congo) et les antiquaires et passionnés (comme ceux du quartier des Sablons à Bruxelles) pour les œuvres statuaires qui font la promotion de l’art tribal et un peu d’art contemporain.Actuellement l’art tribal –constitué d’œuvres traditionnelles remontant jusqu’ ‘au 15 ième siècle mais en majorité au début du 20 ième découvert par les colons) qui a eu beaucoup d’influence sur l’art contemporain depuis qu’une élite (Picasso, etc..) en ont découvert la puissance esthétique (Les demoiselles d’Avignon) commence à être côté sur les places de Newyork, Paris etc. par les maisons tel que Christie’s, Sotheby’s, Gaïa, Acturial, etc. ont organisé des ventes où certaines œuvres ont atteint des sommets : (Cavalier Sénoufou de Côte d’ivoire 336 750 Euros, et une statue Hemba de RDC 840 750 Euros).L’art contemporain :Ce n’est pas le cas de l’Art figuratif et contemporain, dont l’avènement est récent et dont le début se situe aux années 50-60 par l’introduction d’institutions d’enseignement tel que l’école des beaux arts de Potopoto de Brazzaville qui reste méconnu et sous-coté.

Des écoles de peinture ont vu le jour çà et là et en l’absence de demande interne, les seules œuvres majeures sont celles boostées par des professionnels passionnés Européens ou Américains :Acturial à Paris, Sotheby’s, Gaïa … où quelques maîtres de la peinture contemporaine Africaine connaissent d’énormes succès (une œuvre de Yoinka Shonibare a atteint 108100 $, une de Chiwawa de l’Ecole Tingatinga (art naïf d’origine Tanzanienne) 36 800 Euros, Seydou Keïta, le Congolais Chéri Samba a été coté 50 000 Euros en Mars 2010 au Grand palis à Paris, ou une sculpture en Bronze du Sénégalais Ousmane Sow a atteint 200 000 Euros).

Le nécessaire support des artistes africains :En l’absence d’une mercuriale de la peinture contemporaine Africaine, de fondations Africaines, d’une tradition de mécénat où les entreprises ayant des revenus confortables participent à sortir les artistes de leur situation économique indigente, à quelques exceptions près, les jeunes talents ayant du génie artistique ne peuvent pas être révélés.C’est suite à ce constat que j’envisage d’initier à la fin de l’année 2011/2012 une exposition à Tunis où j’espère que la BAD sera partie prenante.Dans le cadre de mon activité personnelle en Afrique sub-saharienne, il m’est arrivé en tant que collectionneur-amateur cherchant le statut d’ averti- d’acquérir des œuvres représentant des spécimen de ce qu’on appelle les arts premiers (Masques, statuaire, figurines) ainsi qu’une collection d’œuvres picturales contemporaines des artistes majeurs du Cameroun, du Gabon, du Congo, du Sénégal, d’Afrique du sud, du Rwanda, du Burundi, de RDC

Des décideurs Tunisiens dont les promoteurs-organisateurs du Printemps des arts de la Marsa seraient prêts à s’impliquer avec moi dans le projet (en sponsorisant par exemple le déplacement d’artistes Africains à l’occasion) et quant à moi je suis prêt à mettre à disposition ma collection privée (non destinée à la vente).

Lejri Abderrazak, ingénieur informaticien-chef d’entreprise intervenant en Afrique subsaharienne depuis 1989- Amateur éclairé http://blogs.mediapart.fr/blog/abderrazak-lejri