Ce fut un moment glaçant, mais nécessaire. Lors de son intervention au Parlement, le député Aymeric Caron a tenu un discours bouleversant, accompagné d’images insoutenables portées par les députés de la France Insoumise : des enfants palestiniens massacrés, torturés par ce qu’il a nommé clairement — les crimes de guerre de l’armée israélienne.
Avec un courage rare et un engagement profond pour les droits humains, Caron a rappelé l'importance du respect du droit international. Il a aussi souligné la responsabilité de la France : celle d’être à la hauteur de ses principes et de son histoire en s’opposant aux violations flagrantes du droit humanitaire.
Il a dénoncé sans détour ces responsables politiques français qui, loin d’exiger justice, ont choisi de se rendre en Israël pour soutenir un gouvernement aux mains couvertes du sang palestinien. Une position complice, a-t-il souligné, face à ce qui s’apparente chaque jour davantage à un génocide. Il fait référence clairement au Front national, qui
De cette parole libre, engagée et juste, je tire un appel. Un appel à tous les politiques, journalistes, intellectuels, et citoyens qui portent encore en eux les valeurs de la République et de l’humanisme : levez-vous.
Levez-vous avec dignité, avec vérité, avec justice. Levez-vous pour faire cesser ce massacre qui se prolonge dans l’indifférence de trop nombreux dirigeants. Levez-vous comme Caron l’a fait. Pour que demain, personne ne puisse dire : "Je ne savais pas."
Aujourd’hui c’est un devoir de manifester contre cette barbarie humaine, avant que ça soit trop tard. D’ailleurs, après le massacre, la deuxième étape c’est l’exportation.
Non à l’exportation des Gazaouis : l’Histoire nous jugera
Pendant plus de dix ans, Gaza a vécu sous blocus. Puis il y a eu la guerre. Puis le massacre. Et aujourd’hui, l’on parle — sans honte — d’exportation de sa population vers le Sinaï, en Égypte.
Nous sommes au XXIe siècle. Et pourtant, nous assistons à des scènes d’un autre temps : une population entière qu’on cherche à déraciner, à effacer, à expulser de sa terre. Comment est-il possible que cela se produise, encore, sous les yeux du monde ? C’est une honte pour l’humanité.
Le silence face à cette entreprise méthodique de déplacement forcé est une trahison morale. L’Histoire nous jugera. Elle nous jugera sur ce que nous avons dit — ou pas dit — lorsqu’un peuple tout entier était brisé, fragmenté, effacé.
Nous devons réagir face à la folie qui semble aujourd’hui gouverner le monde.
Où sont les défenseurs des droits de l’homme ? Où sont celles et ceux qui se lèvent pour les enfants, les femmes, les personnes âgées, qui, demain, seront contraints de tout abandonner — leurs maisons, leur histoire, leur terre — simplement parce que des hommes fous en ont décidé ainsi ?
Et nous, pendant ce temps, que faisons-nous ? Sommes-nous des témoins ? Ou des complices silencieux ?
Il est temps de sortir de cette posture passive. Il est temps d’exiger un cessez-le-feu, la protection des civils, le respect du droit international, et la fin de toute tentative de nettoyage ethnique.
Ne restons pas spectateurs. Car chaque silence est un abandon. Et chaque abandon, une faute.
C’est un cri qui vient de mon fronde cœur face à ce qui se passe à Gaza. Je ne suis ni journaliste, ni politique mais un citoyen qui partage sa colère.