Maria Salomea SKLODOWSKA
Statue à l’université de Lublin en Pologne
L’Imperator des barbelés expose son Cri de Munich !
Une explosion tricolore de haines sans frontières !
C’est le lauréat du prix suprême de l’addiction aux pétrodollars !
The Artist du Beau Laid est fait Docteur honoris causa du confusionnisme et du mensonge d’Etat !
Les cadavres des migrants accrochés aux barbelés de ses frontières !
L’Imperator des turpitudes a trouvé ses faux coupables !
Le peuple indigent se voue aux hommes forts de la providence assistée !
Les boucs émissaires pendent aux crocs du boucher en campagne !
Mais que sait-il de la Grèce dont il se gausse ?
Non Nicolas Le Pen ! Pas la graisse !
Quelle banque amie des familles peut estimer le montant de notre dette envers la Grèce ?
Non votre éminence ! Ni votre euro ni votre dollar ne pourront servir de référence !
Faudra t-il encore répéter inlassablement à l’Imperator tout ce que nous devons aux ponts de la « la Musulmanie »
pour son apport en matière de sciences astrophysiques et mathématiques, de philosophies, des arts et des lettres … ?
Que serait la France sans la Musulmanie traquant le Renard du désert, montant à l’assaut de Monte Cassino,
ouvrant les portes de Marseille et de la Corse aux vents de la Liberté !
Ouvrant la voie du Général de Brazzaville à Berlin !
Que serait la France sans ces millions de bras de métèques, de jaunes, de bougnoules, de nègres,
de polaks, de homards, de ritals, de portos, de russkofs, de melons, de bicots, de moros,
d‘espingouins, de niacoué, de macaques, de bridés, de chinetoques, de gringos, de rosbifs,
de fritz, de pakies…et depuis tant de siècles ?
Que serait la France sans toutes les Maria Salomea SKLODOWSKA ?
Au moment où les flux financiers criminels parcourent le monde à 300 000 Kms à la seconde,
l’Imperator du CAC40 construit des murs de prisons à ciel ouvert
pour l’enfermement des indigènes de la Musulmanie !
Décidément les anciennes victimes devenues bourreaux perdent la mémoire de leur humanité !
Nicolas Paul Stéphane SARKOZY DE NAGY-BOCSA l’homme des réseaux
de communautés d’affaires veut pacifier au karcher les « tribus du communautarisme » de sa Musulmanie !
Les indigènes de l’UMP et du CFCM ont du C.R.A.N. mais gare aux bavures !
Dimanche 6 mai 2012
Un seul vote
pour envoyer Sarkozy en résidence Pierre BOTTON !
Un seul vote
pour reprendre les voies de la République de la Liberté de l’Egalité et de la Fraternité !
Dimanche 6 mai 2012
Il faut dégager Nicolas Paul Stéphane SARKOZY DE NAGY-BOCSA !
RESISTANCE FRANCAISE FTP GROUPE Missak MANOUCHIAN
Olga Bancic, Roumaine, 32 ans
Seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944
H. TEBIRIAN
E. BLAUKOPF
J. CLISCITCH morts au combat
Mont Valérien exécutions du 21 février 1944
Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans
Joseph Boczov [József Boczor; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste
Georges Cloarec, Français, 20 ans
Rino Della Negra, Italien, 19 ans
Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant
Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans
Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans
Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans
Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste
Léon Goldberg, Polonais, 19 ans
Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans
Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans
Césare Luccarini, Italien, 22 ans
Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans
Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans
Marcel Rayman (AR), Polonais, 21 ans
Roger Rouxel, Français, 18 ans
Antoine Salvadori, Italien, 24 ans
Willy Schapiro, Polonais, 29 ans
Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans
Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans
Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans
L'affiche rouge
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Louis ARAGON
Lettre de Missak MANOUCHIAN à sa femme.
Fresnes, le 21 février 1944.
Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.
Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.
Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à la sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération.
Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui Valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 22 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai tait de mai à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'Ont fait du mal ou qui ont voulu me taire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont- vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.
Manouchian Michel.
P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène.
M. M