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Billet de blog 6 mars 2015

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Oh ! Les enfoirés !

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Oh !  Les Enfoirés !

Les Goldman enchâssés frappent leurs devises !

« Suis  nos  marques ou crève ! »

La morale de la bienfaisance de l’optimisation fiscale des indulgences est sans fioritures !

Le Saint disait  JUST

 « Ce que donne le riche est amer, il compromet la liberté ! »

La méritocratie néolibérale décomplexée chante la Parisienne des dragonnades !

Leur République des aumônières, se plie à  l’abolition du marquage au fer :

Pas de M sur le corps déjà flétri des mendiants !

2.0  et  voilà le perdant économico-socio-po  soumis à l’étalonnage du cursus  de la réhabilitation sociétale !

Bordées de merdes  sur ces enfoirés endimanchés !

COLUCHE s’est  fait bananer,  les  Goldman  aux sacs  griffés  ont installé un  check- point  à la cour des miracles !

« Ce que donne le riche est amer, il compromet la liberté ! »

Alors nourrissons-nous en toute dignité des essences enchantées de la COMMUNE DE PARIS !

Chant de J. B. Clément

LA SEMAINE SANGLANTE

Sauf des mouchards et des gendarmes, 
On ne voit plus par les chemins, 
Que des vieillards tristes en larmes, 
Des veuves et des orphelins. 
Paris suinte la misère, 
Les heureux même sont tremblants, 
La mode est aux conseils de guerre, 
Et les pavés sont tous sanglants.


Oui mais … 
Ça branle dans le manche, 
Les mauvais jours finiront. 
Et gare à la revanche, 
Quand tous les pauvres s’y mettront. 
Quand tous les pauvres s’y mettront.

Les journaux de l’ex-préfecture, 
Les flibustiers, les gens tarés, 
Les parvenus par aventure, 
Les complaisants, les décorés 
Gens de Bourse et de coin de rues, 
Amants de filles au rebut, 
Grouillent comme un tas de verrues, 
Sur les cadavres des vaincus.

On traque, on enchaîne, on fusille 
Tout ceux qu’on ramasse au hasard. 
La mère à côté de sa fille, 
L’enfant dans les bras du vieillard. 
Les châtiments du drapeau rouge 
Sont remplacés par la terreur 
De tous les chenapans de bouges, 
Valets de rois et d’empereurs.

Nous voilà  rendus aux jésuites 
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup. 
Il va pleuvoir des eaux bénites, 
Les troncs vont faire un argent fou. 
Dès demain, en réjouissance 
Et Saint Eustache et l’Opéra 
Vont se refaire concurrence, 
Et le bagne se peuplera.

Demain les manons, les lorettes 
Et les dames des beaux faubourgs 
Porteront sur leurs collerettes 
Des chassepots et des tambours 
On mettra tout au tricolore, 
Les plats du jour et les rubans, 
Pendant que le héros Pandore 
Fera fusiller nos enfants.

Demain les gens de la police 
Refleuriront sur le trottoir, 
Fiers de leurs états de service, 
Et le pistolet en sautoir. 
Sans pain, sans travail et sans armes, 
Nous allons être gouvernés 
Par des mouchards et des gendarmes, 
Des sabre-peuple et des curés.

Le peuple au collier de misère 
Sera-t-il donc toujours rivé ? 
Jusques à quand les gens de guerre 
Tiendront-ils le haut du pavé ? 
Jusques à quand la Sainte Clique 
Nous croira-t-elle un vil bétail ? 
À quand enfin la République 
De la Justice et du Travail ?

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