NORVEGE LA STRATEGIE DE LA TENSION
La nouvelle est tombée, son effet terrorisant est sans appel !
Un double attentat à Oslo et sur l’île Utoya ! 93 morts !
A la lecture des dépêches,
Je suis tombé à genoux et je me suis converti à toutes les religions !
Oh Divinités de tous les cieux !
Faites que les assassins ne soient pas des djihadistes !
Notre Chanoine de la République est en croisade !
Alléluia !
Anders Behring Breivik !
Grand, blond, chrétien, franc maçon et néo nazi !
L’Imperator n’aura pas le canon de Rome, le terroriste est de la famille de l’Occident !
Une stratégie de la tension qu’il ne pourra pas instrumentaliser pour 2012.
Anders Behring Breivik n’est pas un tueur fou !
C’est un militant politique qui est passé à l’action en application
d’un programme idéologique objectivement et subjectivement assumé :
- « 2083: Une déclaration européenne d'indépendance »
- "Une fois que vous décidez de frapper, il vaut mieux tuer trop que pas assez,
ou vous risquez de réduire l'impact idéologique désiré de cette frappe »
Un copier coller d’une campagne à la Bush « Choc et effroi » !!!
- Le combat contre "la colonisation islamique et l'islamisation de l'Europe occidentale"
- Le combat contre "la montée d'un multiculturalisme/marxisme culturel" en Europe.
- Un but déterminé : "changer la société".
Attaqué au cœur de sa jeunesse, le parti travailliste semble avoir trouvé en la personne du Premier Ministre Jens STOLTENBERG la riposte politique qui prévaut face aux provo : l’affirmation de la défense des libertés et de la démocratie, le renforcement de la sécurité civile et sociale.
No patriot act ! No Guantanamo ! No Etat d’urgence !
Doubler de vigilance citoyenne !
Liberté Egalité Fraternité !
Les droits humains élémentaires pour un corps social solidaire !
Abdoulaye M’BAYE
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LECTURE POUR UNE CONNAISSANCE DE LA NORVEGE
DES NEONAZIS
Par Ivan du Roy et Reflexes
Aux racines des attentats d’Oslo : l’extrême droite norvégienne
Avant Après
Hé, nous aussi on en a des fachos! Et des beaux!
Par Ivan du Roy (24 juillet 2011)
Le principal suspect du double attentat dirigé contre les institutions et la gauche norvégiennes a milité au sein de l’extrême droite pendant plusieurs années. Car au pays du prix Nobel de la paix, les groupuscules racistes et néo-nazis foisonnent. Un avertissement pour le reste de l’Europe ?
Anders Behring Breivik, l’homme suspecté d’avoir organisé un attentat à la bombe contre le Premier ministre social-démocrate norvégien et une attaque au fusil d’assaut contre des jeunes militants du Parti travailliste, a été membre pendant huit ans, de 1999 à 2007, du Parti du progrès (Fremskrittspartiet, FrP), principale composante de l’extrême droite norvégienne. Anders Behring Breivik, qui vilipendait, sur ses pages Internet, les sociétés multiculturelles en général, et les musulmans en particulier, a même été responsable d’un groupe local de la jeunesse du parti. Le FrP s’est développé de la même manière et à la même période que le FN. Créé en 1973, le parti est fondé par des sympathisants fascistes. Son discours vise la minorité lapone ou les immigrés, le tout teinté d’ultralibéralisme.
En constante progression depuis 1989, le FrP est désormais la deuxième force électorale du pays avec 23% des voix.
« Le Fremskrittspartiet est un parti raciste et populiste : il réclame en effet l’arrêt des dépenses soi-disant causées par l’immigration et celles occasionnées par la participation de la Norvège à l’aide internationale. Le racisme n’apparaît pas directement dans son programme, mais dans les liens qu’entretiennent ses dirigeants avec les autres organisations d’extrême droite norvégienne et surtout dans leurs déclarations publiques : ainsi, le parti a récemment suggéré d’interdire la circoncision des petits garçons », explique l’association antifasciste Réflexes dans un focus sur l’extrême droite norvégienne, publié au début des années 2000, à l’époque où Anders Behring Breivik en était l’adhérent.
Stériliser les étrangers
Ces autres organisations d’extrême droite sont alors nombreuses : le Parti de la patrie (FLP), nationaliste et anti-immigré, mais qui n’arrive pas a concurrencé le FrP sur le terrain électoral, l’Alliance électorale blanche, dont le leader Jack Erik Kjuus voulait stériliser les étranger et obliger les femmes immigrées enceinte à avorter, le Parti de l’unité patriotique norvégienne (NPE), suspecté d’abriter d’anciens SS norvégiens...
Et une kyrielle de groupuscules plus ou moins ouvertement néo-nazis, antisémites ou d’inspiration païenne. Bref, de quoi inspirer de jeunes militants du FrP frustrés par l’institutionnalisation grandissante de leur formation politique et le lissage de son discours.
Si ces groupuscules ne dépassent pas quelques dizaines de membres, et sont marqués par de multiples scissions et luttes internes, « ils recèlent un grand potentiel de violence, leur histoire est remplie de meurtres, d’attentats à la bombe, d’incendies criminels, d’agressions, de fusillades. Certains de leurs membres sont emprisonnés, d’autres participent à des vols d’armes ou d’explosifs », notaient les réseaux antifascistes. Une avertissement que ne dément pas aujourd’hui Europol qui, dans un rapport publié en avril dernier, explique que si « la menace globale venue de l’extrême droite apparaît comme étant sur le déclin », « l’accroissement de l’immigration d’Afrique du Nord peut conduire à l’extrémisme de droite et le terrorisme peut encore gagner du terrain » (pour télécharger le rapport en anglais).
L’enquête norvégienne dira s’il s’agit d’un acte isolé, perpétré par un individu qui a baigné dans la haine de l’étranger et du métissage, ou si d’autres militants d’extrême droite sont impliqués. Quoiqu’il en soit, à force de se focaliser exclusivement sur les islamistes radicaux, l’Europe en oublie la menace qui grandit en son sein : qu’à longueur de discours xénophobes et d’exaltation des valeurs nationales, elle ne (re)produise ses propres fous racistes, prêts à tout pour imposer leurs vues, individuellement ou collectivement.
Ivan du Roy
Par NPA QUIMPER
Publié dans OVER-BLOG.COM : Antifascisme Communauté : les anti-capitalistes
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Gros plan sur : l’extrême droite en Norvège
Publié le 24 avril 2002
par REFLEXes
LE FREMSKRITTSPARTIET
Parti du Progrès
Ce parti a été créé en 1973 et il est dirigé depuis 1974 par Carl Ivar Hagen, qui a pris la suite de Anders Lange, le fondateur du parti connu pour ses sympathies fascistes non dissimulées, et a éliminé du parti toutes ses composantes un tant soit peu libérales.
Les partis politiques
LE FREMSKRITTSPARTIET
Parti du Progrès
Ce parti a été créé en 1973 et il est dirigé depuis 1974 par Carl Ivar Hagen, qui a pris la suite de Anders Lange, le fondateur du parti connu pour ses sympathies fascistes non dissimulées, et a éliminé du parti toutes ses composantes un tant soit peu libérales.
Le nationalisme et le racisme constituent indubitablement le fonds de commerce principal de ce parti, même s’il se caractérise également par des idées ultra-libérales à la Thatcher (Il était à l’origine une association anti-impôts). En effet, il fait régulièrement campagne contre la minorité lapone (environ 45 000 personnes qui habitent surtout dans le nord de la Norvège) et contre les immigrés extracommunautaires ; en 1995, le Fremskrittspartiet a publié une « enquête » sur les coûts de l’immigration qui, en plus d’être une accumulation d’erreurs, était la copie d’un document raciste publié au début des années 1990 par le groupe Den Norske Forening.
Le Fremskrittspartiet est un parti raciste et populiste : il réclame en effet l’arrêt des dépenses soi-disant causées par l’immigration et celles occasionnées par la participation de la Norvège à l’aide internationale. Le racisme n’apparaît pas directement dans son programme, mais dans les liens qu’entretiennent ses dirigeants avec les autres organisations d’extrême droite norvégienne et surtout dans leurs déclarations publiques : ainsi, le parti a récemment suggéré d’interdire la circoncision des petits garçons.
Le Fremskrittspartiet est aujourd’hui le deuxième parti politique norvégien. Ses scores électoraux n’ont cessé d’augmenter depuis 1989 (13%), mis à part un passage vide entre 1993 et 1995, puisqu’il a remporté 15,3% des voix en 1997 et 20% en 1998.
LE FEDRELANDSPARTIET (FLP)
Parti de la Patrie
Créé en 1990, il est dirigé par Harald Trefall et composé surtout de militants âgés et peu actifs. Des militants plus jeunes ont tenté de redynamiser le FLP, mais ils n’ont pas réussi à vaincre son inertie. Le FLP est un parti très nationaliste dont les positions sont violemment anti-immigrées.
Après des succès électoraux locaux au début des années 1993 (des élus municipaux), le FLP va d’échec électoral en échec électoral : 0,5% en 1993, 0,15% en 1997…
HVIT VALGALLIANSE (HV)
Alliance électorale blanche
Ce parti est constitué de deux groupes, Stopp Innvandringen (Stop à l’immigration) et Hjelp de fremmede hjem ellers mister vi landet vårt(Aidons les étrangers à rentrer chez eux ou nous perdrons notre pays). Son nouveau dirigeant, Leonard Nesdal, a déjà été arrêté deux fois dans des émeutes à Oslo.
La HV s’est rendu tristement célèbre par le biais de son ancien chef (il a quitté le parti en février 1999), Jack Erik Kjuus, qui voulait faire stériliser les étrangers et obliger les femmes étrangères enceintes à se faire avorter : « Tous les immigrés devraient être expulsés. Nous offrons aux enfants adoptés la possibilité de rester en Norvège, à condition qu’ils acceptent d’être stérilisés. Cela concerne aussi les personnes qui ont des relations mixtes. S’ils ne sont pas séparés, l’étranger devra être stérilisé, comme les enfants issus du couple. Si malgré tout la femme est enceinte, elle devra avorter. » Kjuus a été condamné en 1997 pour ces déclarations.
En dehors de ces déclarations et des élections, la HV a une activité réduite : en 1998 par exemple, celle-ci s’est résumée à son site internet, qui devait d’ailleurs sans cesse changer de serveur.
LE NORGES PATRIOTISKE ENHETSPARTI
Parti de l’Unité patriotique norvégienne
Dirigé par Knut Westland, un capitaine des forces armées norvégiennes, exclus d’ailleurs en 1996 de son poste de dirigeant de l’Union norvégienne des Officiers, ce parti est majoritairement composé d’hommes assez âgés pour être soit d’anciens SS, soit d’anciens membres du parti norvégien pro-nazi (dirigé par Vidkun Quisling). Certains sont également en contact avec le Norges Nasjonalsocialistiske Bevegelse (NNSB) (Mouvement norvégien NS).
Les idées véhiculées par ce parti sont sans ambiguïtés : l’idéal de société est celui prôné par Mussolini et par Quisling.
Jusqu’en 1999, le NPE n’est pas parvenu à réunir suffisamment de signatures pour se présenter seul aux élections.
NASJONALALLIANSEN
Alliance nationale
En février 1999, la HV, le NPE et leFLP ainsi que des groupuscules ont fusionné pour former un nouveau parti, la Nasjonalalliansen, emmené par Kjell Tore Vogsland et Jan Björnflaten. Ce nouveau parti a posé sa candidature pour faire partie de l’Euronat, dans le but d’obtenir un soutien financier du FN français. Le choix du logo n’est en ce sens pas innocent…
L’extrême droite
extraparlementaire
Ces dernières années, on assiste à une nette radicalisation des groupuscules d’extrême droite : ils sont de plus en plus ouvertement racistes et font désormais étalage de leur antisémitisme. Ce phénomène s’explique tout d’abord par la politique extrêmement dure que mène le gouvernement en matière d’immigration et de droit d’asile et ensuite par les succès électoraux croissants du Fremskrittspartiet. En effet, ces groupuscules néo-nazis se radicalisent pour se différencier et du gouvernement conservateur et du parti populiste devenu deuxième parti politique du pays. Ils existent essentiellement au niveau local, ils comptent généralement entre 10 et 50 membres, leurs cadres se renouvellent très rapidement, et ils se caractérisent par la multitude des divisions et scissions qui les traversent ainsi que par leur manque d’organisation. Cependant, ils recèlent un grand potentiel de violence, leur histoire est remplie de meurtres, d’attentats à la bombe, d’incendies criminels, d’agressions, de fusillades. Certains de leurs membres sont emprisonnés, d’autres participent à des vols d’armes ou d’explosifs. Leurs centres d’intérêt se limitent aux thèses conspirationnistes et aux querelles internes.
FOLKSBEVELGELSEN MOT
INNVANDRING (FMI)
Mouvement populaire contre l’immigration
Créé en 1987, ce groupe de réflexion a parfois travaillé avec le FLP. Certains de ses membres l’ont trouvé trop peu militant et ont créé Norge Mot Innvandring (NMI) qui a fait beaucoup de réunions publiques, mais dont l’activité semble s’être ralentie dernièrement.
DEN NORSKE FORENING (DNF)
Association norvégienne
Elle publie dans Nordmannen des statistiques erronées sur l’immigration.
FORENTE NASJONALISTER (FN)
Nationalistes unifiés
Son chef s’appelle Kjell Tore Vogsland et ses logos (Totenkopf et croix celtique) ne laissent aucun doute sur son orientation politique. Certains de ses membres appartiennent également au NNSB ou au NPE et certains de ses sympathisants ont trempé dans des histoires criminelles. Le FN, qui voulait prendre la direction du FLP, a échoué dans son entreprise en 1998. Il a par ailleurs participé au sommet de l’Euronat à Stockholm en 1998.
NORGES NASJONALSOSIALISTIKE BEVEGELSE (NNSB)
Mouvement norvégien NS, ex-Zorn 88
Son chef s’appelle Erik Rune Hansen et il publie un journal Gjallahorn, dans lequel on trouve des articles à dominante négationniste. Ce groupe compte moins de 50 membres, parmi lesquels quelques criminels de guerre et d’anciens membres du défunt parti norvégien néo-nazi Norsk Front, actif pendant les années 1970.
Ses activités se résument à participer aux défilés organisés pour l’anniversaire de la mort de Rudolf Hess (au Danemark et en Suède). Le NNSB a un projet : créer un réseau sur l’ensemble de la Scandinavie avec le Danmarks Nationalsocialistiske Bevaegelse (DNSB) danois, les NationalSocialisterna (NS) suédois et Blood & Honour Scandinavia. Une personnalité marquante du NNSB est Jan Erik Kvamsdahl, qui est également une personnalité du mouvement norvégien new age : c’est un des maîtres à penser de Varg Vikernes, condamné pour meurtre et incendie criminel, et il veut publier une nouvelle édition de la traduction norvégienne des Protocoles des Sages de Sion.
L’INSTITUTT FOR NORSK OKKUPASJONSHISTORIE (INO)
Institut d’Histoire de la Norvège occupée
Son chef s’appelle Knut Baardseth. L’INO publie dans son journal, Folk og Land, des articles pro-Hitler. Ses activités consistent à essayer de défendre la réputation des anciens membres du parti pro-nazi de Quislinget des Waffen SS. L’INO a ainsi mené plusieurs campagnes pour faire ériger des monuments aux Waffen SS en Estonie, en Hongrie et en août 1998 en Russie, dans la banlieue de Saint-Pétersbourg.
FORENINGEN FOR SANN HISTORIE ASSOCIATION
Pour une véritable Histoire
Son chef s’appelle Tore W. Tvedt et ses activités se résument à faire la promotion de matériel (livres essentiellement) négationniste sur un site internet.
FOLKETS MOTSTANDSBEVEGELSE (FM)
Mouvement de Résistance populaire
Son chef est Alfred Olsen et le FM compte vraisemblablement moins de 10 membres : il s’agit d’un groupe catholique, fasciste et très antisémite, dont les contacts internationaux dans le milieu négationniste sont très étendus. Il édite de nombreuses brochures sur le thème de la conspiration et anime un site internet intitulé Guerre sainte.
NORSK HEDENSK FRONT (NHF)
Front norvégien païen
Son chef, Varg Vikernes, est actuellement en prison et Monitor a révélé au public son rôle dans le NHF, dont l’adresse officielle n’était autre que la boîte postale de la prison ! Vikernes est l’idole des fans de la scène black metal européenne.
Le NHF anime un site internet particulièrement violent, très antisémite, qui appelle au meurtre des handicapés, physiques et mentaux, et des homosexuels.
Il reste encore d’autres petits groupes de nazi-skins comme les Vikings d’Oslo, le Front de la Jeunesse aryenne norvégienne de Honefoss et les Tonsberg Skins.
LA SCENE MUSICALE NEO-NAZIE
Elle importe presque toute sa musique, en particulier de Suède : ses liens avec les groupes néo-nazis suédois sont d’ailleurs particulièrement étroits. Les groupes norvégiens participent souvent à des concerts ou à des manifestations dans les pays voisins. Ces dernières années, l’extrême droite norvégienne a principalement utilisé les concerts pour recruter des jeunes militants.
En conséquence, le nombre de groupes de musique néo-nazie ainsi que la volonté d’organiser de gros concerts se sont considérablement accrus. Mais à cause des pressions et des manifestations de protestation, c’est un public réduit qui assiste à ces concerts, protégé bien entendu par la police.
À cause de cette situation, la Norvège a été beaucoup critiquée : on l’a dépeinte comme une zone où les néo-nazis peuvent s’exprimer en toute liberté, c’est pourquoi il y a eu un début de discussion au sein du gouvernement. Ainsi, le 16 mai, il y a eu pour la première fois une intervention de la police lors d’un concert de nazi-skins dans la banlieue d’Oslo.
L’ACTIVITE EDITORIALE NEO-NAZIE
Elle se résume, en dehors des publications des différents partis et groupuscules au magazine Fritt Forum, dont le chef, Michael Knutsen, a déjà eu des démêlés avec la justice. Jusqu’à ces dernières années, il était plutôt considéré comme un magazine nationaliste, sans plus, mais depuis quelques temps, il a tendance à ouvrir ses colonnes aux néo-nazis pur sucre, ce qui en a fait la publication majeure d’extrême droite en Norvège.
Par l’intermédiaire de NordEffekter, une boîte de VPC, Fritt Forum fait de la publicité pour du matériel de propagande néo-nazi (T-Shirts, livres, dont les Turner Diaries de William Pierce, magazines et CD de No Remorse [GB] ou Pluton Svea [Suède]). En 1996, la police a ouvert une enquête sur NordEffekter et sur Knutsen pour violation de la loi antiraciste. En novembre 1998, Knutsen a été acquitté pour vice de procédure : impossible de prouver qu’il est le responsable légal de NordEffekter.