La pensée fine, quelle crotte en verdure millénariste !
Jean d’Ormesson est fier de sa pépite, du sang neuf pour les immortels, le bel humour du classicisme !
L’académie des sciences peut craindre que son génome humain soit frappé d’un autodafé suprême !
Un cerbère gardien de la pureté des racines immortelles, Hadès en perd son latin !
« Tout le monde s’inquiète que cette ville est passée au front national, mais il faut savoir que la maison du maître a été vendue par la mairie et est devenue une mosquée, le restaurant savoyard est devenu un kebab et que la boucherie est devenue halal ! »
La francité de souche déclare sa légitimité régnante de droit divin !
Les Celtes, Germains, Romains, Goths,, Wisigoths, Huns et autres ont été Francs avec les Gauloises, aucun vandalisme dans l’histoire purifiée de la France !
La France de souche a sauvé sa virginité !
L’immortelle sentence académique pour enterrer la République de la Commune de Paris !
Et voilà la quenelle de Lugdunum qui s’offre aux ennemis des Canuts !
Les ouailles identitaires de la Barbarine lyonnaise sont des saints incultes et voilà LA VILLE AFFRANCHIE qui par modestie refuse d’occuper le haut de l’infographie du Progrès des représentants d’intérêts !
De la contre révolution au Botton Noir, des exploits des Crédit Lyonnais et Société générale aux prêts toxiques de la Colombe blanche, des ripoux à la Confluence des conflits d’intérêts et des prises illégales d’intérêts, du lobbyisme explosif des multinationales pharmaceutiques et agrochimiques à exploser le P4, comment cette presse du Progrès a pu oublier de porter au firmament les Maîtres des deux rives aux eaux troubles mais si poissonneuses !
Mais qu’attend l’INSEE pour publier les chiffres des coûts de ces délinquances criminelles ?
Est-ce par peur de découvrir la liste des possédants des 10 000 milliards que le 1% planque dans les cartels et les paradis fiscaux ?
Yves Farges et Georges ALTMAN brandissent leur nationalité internationaliste, ce progrès racialiste néolib des traboules obscurantistes n’est pas le leur !
COIN DE LECTURE
LE PROGRÈS : du sabordage... à la RésistanceLe 12 novembre 1942, alors que les troupes allemandes, déferlant vers la Méditerranée, traversent la ville, Emile Bremond, en accord avec les journalistes Yves Farge, Georges Altmann, Rémy Roure et Pierre Corval, refuse de se plier aux consignes imposées par la censure de Vichy et annonce à ses lecteurs sa décision de saborder le journal “Le Progrès”, après la publication de son numéro 30 037 du 12 novembre.
“Le Progrès” est le seul quotidien régional à cesser volontairement de paraître en raison de l’occupation allemande.
Le numéro 30 037 du 12 novembre 1942 sera donc le seul et unique publié durant la seconde occupation allemande de la ville. Le journal clandestin "Combat", en décembre, dira de ce sabordage — de celui du "Figaro" et plus tardivement de celui du "Temps", deux « parisiens » repliés à Lyon — qu’il signifiait « à intelligible voix qu'il n'y avait plus désormais de place dans la presse française, que pour le mensonge, la sénilité, la duplicité ». « Réconforter les résistants et avertir l'opinion, ajoute un autre observateur, tel pouvait bien être le sens
profond du sabordage ».
Dès 1941, plusieurs rédacteurs et ouvriers typographes et linotypistes du journal se sont personnellement engagés dans le combat de la Résistance : Yves Farge, Georges Altmann, Marcel Rivière et aussi René Leynaud, Francisque-Louis Vacher et Paul Jaillet qui, tous trois, paieront de leur vie leur engagement.
Le journal Le Progrès, seul des grands quotidiens lyonnais de l’avant-guerre, est autorisé à reparaître le 8 septembre 1944, sous son titre d’avant guerre, dans sa 85e année d’existence, avec le numéro 30 038.
G.C.