LAPIDATION DU MAUVAIS JUIF ANTISIONISTE !
« Ci-gît un homme heureux et qui remercie la vie »
Ultime défi d’un humain libéré des haines, Les griffards s’indignent !
Conseil Représentatif des Institutions juives de France
Tribune Publié le 28 Février 2013
Stéphane Hessel, le faux grand homme
Par Pierre-André Taguieff – dreuz.fr
Le temps n’est pas encore venu pour prononcer un jugement d’ensemble nuancé sur ce personnage surestimé à tous égards, et que je tiens pour un faux grand homme. Pierre-André Taguieff Mais l’enquête requise sur chaque moment de sa vie, reconstruite comme un conte merveilleux, reste à faire. La vraie question est la suivante : comment un individu dont la contribution à la vie intellectuelle et politique de la France est à peu près inexistante a-t-il pu, par son charme, les légendes qu’il a tissées autour de lui et un immense réseau de relations mondaines, devenir une icône de la République ? Ce statut symbolique prestigieux qu’on lui accorde permet de mesurer la naïveté et la crédulité de nos contemporains. Dans une société où l’on méprise les vieillards, perçus comme des charges intolérables, le système médiatique sélectionne de temps à autre un honorable vieillard, voué à l’adoration publique. Il va de soi qu’il ne peut être que « de gauche », comme toute figure réputée « morale ». C’est ainsi qu’une gérontocratie « spirituelle » s’est installée en France. Les médias sont friands de la parole plus ou moins prophétique de ces « vieux sages » osant parler de tout, donnant des leçons de morale, indiquant la route aux générations futures. © Pierre-André Taguieff
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Le CRIF en action Publié le 28 Février 2013
Richard Prasquier interviewé à I-Télé
« Il y avait de l’indignation avant Stéphane Hessel et il y aura de l’indignation après »
Richard Prasquier était l’invité, mercredi 27 février 2013, de la « Grande Edition » de la chaine d’information I-Télé, à 22 heures, dans laquelle il a été interrogé à propos de son éditorial publié le même jour, à l’occasion de la mort de Stéphane Hessel. « Il a été un résistant indiscutable et je le reconnais parfaitement », a tout d’abord insisté le président du CRIF, ajoutant « mais, en réalité, si vous retirez ce titre génial - fruit d’un brillant marketing -« Indignez-vous ! », il ne reste pas grand-chose de Stéphane Hessel ». Interrogé sur les déclarations de l’Indigné concernant le conflit au Proche-Orient, Richard Prasquier a expliqué : « Je n’ai aucun problème avec sa position vis-à-vis du peuple palestinien, mais lorsque, dans son livret de treize pages, il fait du Hamas un mouvement social anodin… c’est qu’il n’a rien compris à la nature de ce mouvement terroriste et qu’il n’a pas lu sa charte ». « Il y avait de l’indignation avant Stéphane Hessel et il y aura de l’indignation après… Je suis indigné, moi, qu’il ne se soit indigné pratiquement que contre Israël… et qu’il n’ait pas trouvé de mots contre ce qui se passe en Syrie et dans d’autres pays africains », a ajouté le président du CRIF. Enfin, réagissant à la demande de certaines personnalités de faire entrer Stéphane Hessel au Panthéon : « Ce serait une imposture… La vie de cet homme remarquable, mais seulement à certains égards, n’est pas de celles qui méritent d’être portées au Panthéon ».
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RICHARD PRASQUIER
Editorial du président Publié le 27 Février 2013
Décès de Stéphane Hessel
Le CRIF a appris le décès de Stéphane Hessel à l'âge de 95 ans. Il est de notoriété publique que nous étions très opposés à ses prises de position, notamment à sa volonté obsessionnelle de faire de Gaza l'épicentre de l'injustice dans ce monde et du Hamas un mouvement pacifique, quasiment d'assistance sociale, contrastant avec son indifférence aux tragédies humaines et aux crimes de masse qui se déroulent de nos jours dans un silence général. Il est vrai que nous étions stupéfaits par sa propension à grandir ou à laisser grandir par ses thuriféraires dévoués, le rôle qu'il avait tenu dans plusieurs événements importants de notre histoire ainsi que par la volonté des médias de ne pas relayer ses déclarations sur la bénignité de l'occupation nazie en France qui, émises par tout autre que lui, auraient soulevé l'indignation. Il va sans dire que nous étions effarés par le succès de son fascicule d'une indigente indignation. Nous pensons que la mise au pavois de Stéphane Hessel, malgré ses accommodements avec la vérité historique et sa faiblesse argumentative, en dit beaucoup sur le désarroi intellectuel de notre société et sur le rôle aberrant qu'y joue le marketing des individus qu’on transforme à bas prix en luminaires idéologiques. Stéphane Hessel fut avant tout un maître à ne pas penser. Son grand âge, son sourire, son apparente ingénuité, son indignation focalisée et ses poèmes surannés évoquaient un monde angélique, mais pavaient la route, certainement sans qu’il le voulût lui-même, aux véritables criminels tapis derrière l’enfer des bonnes intentions. Le travail de déconstruction de Stéphane Hessel sera effectué. Mais en ce jour de sa mort, nous voulons aussi retenir de lui qu'il fut un résistant courageux, un contributeur, modeste, mais réel, à la lutte pour les droits de l'Homme (y compris à l'époque des refuzniks) et un amoureux passionné des lettres françaises.
Richard Prasquier
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"Stéphane Hessel est mort : une élue socialiste s’en amuse"
Par Hicham Hamza | le 28 février, 2013 - 09:02
Dérapage. Valérie Maupas, élue PS à Paris, s’est moqué sur Twitter de la disparition de Stéphane Hessel.
Hicham Hamza Journaliste hhamza@oumma.com
Suite au décès de l’ancien résistant Stéphane Hessel, la Ligue de défense juive s’est félicitée hier de la nouvelle tandis que le président du CRIF rédigeait un éditorial particulièrement véhément à l’encontre du défunt. Peu de temps après, c’est au tour d’une élue de la République de s’être distingué au sujet de l’ex-diplomate engagé pour la Palestine. Dès l’annonce de sa mort, dans la matinée, Valérie Maupas, membre du Parti socialiste et adjointe au maire du XIVème arrondissement de Paris, exprimait sa dissonance particulière : « Une mise au point : le paradis des indignés, ça n'existe pas. On va avoir affaire à des poètes toute la journée... Je fatigue déjà ». Quelques minutes plus tard, elle surenchérissait sur un mode plus cynique : « Une surprise immense, un choc. Jamais, je n'aurais cru que ça arriverait si vite... #toiaussirendhommage ». Avant d’ajouter froidement :« Tous les élus de France vont devoir renouveler leur comité de soutien... #hessel ». Une heure plus tard, le ton persiflant demeure identique : « Il ne verra pas la 2è défaite de l'OM face au PSG cette semaine. C'est peut-être mieux comme ça... #Hessel ». Répondant à un tweet de Vincent Glad (chroniqueur au Grand Journal de Canal+) qui propose la lecture de l’ouvrage « Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel, Valérie Maupas lui rétorqua ceci : «On peut mais on veut pas... ça doit être aussi mauvais la 2è fois, non ? ». L’élue socialiste continua dans le même registre en s’adressant, à propos de la joie de la LDJ, au journaliste Samuel Laurent : « Les gens ont le droit de le conchier, non ? Y a une loi contre ça ? ». Ce message a été effacé entretemps de son compte mais demeure lisible sur celui du journaliste du Monde qui l’a retweeté. Ayant suscité alors l’étonnement de l’assistant parlementaire Bruno Bernard, Valérie Maupas persista : « Les gens s'expriment selon ce qu'ils ressentent, c'est humain ». Samuel Laurent lui rappela que la LDJ était un « groupe extrémiste ». Réponse laconique de Valérie Maupas : « C'est une bande de débiles extrémistes et ils sont 12 à tout casser. Laissez-les où ils sont : à la marge ». Un tel mépris envers la mémoire du pro-palestinien Stéphane Hessel et un tel relativisme moral au sujet de la LDJ ne doivent guère surprendre : Valérie Maupas est également la « vice-présidente chargée des relations avec les élus » au sein de « Socialisme et judaïsme », une association membre du CRIF et dévolue au rapprochement franco-israélien. Dans le comité d’honneur de cette structure, on remarquera la présence de la députée Danièle Hoffman-Rispal, la présidente du groupe parlementaire France-Israël qui a tenu, le 13 février, un discours en mémoire d’Ilan Halimi face à un public composé, entre autres, de membres de la LDJ. Le 8 février 2012, Valérie Maupas avait signé un appel, paru dansLibération et intitulé « Français juifs et de gauche ». Un passage du texte ne manque pas de piquant, au regard de l’attitude affichée aujourd’hui par l’élue socialiste : « Il est urgent pour préparer l’avenir de raviver dans notre morale républicaine les valeurs d’humanisme, de tolérance et de respect ». Faites ce que je dis, pas ce que je fais.