abdoulaye.mbaye (avatar)

abdoulaye.mbaye

Communard Consultant DSU

Abonné·e de Mediapart

456 Billets

0 Édition

Billet de blog 31 décembre 2015

abdoulaye.mbaye (avatar)

abdoulaye.mbaye

Communard Consultant DSU

Abonné·e de Mediapart

Arabi fora ! Terrorisé, le génome de l’ADN corse, pour sauver sa tête, se planque au maquis !

abdoulaye.mbaye (avatar)

abdoulaye.mbaye

Communard Consultant DSU

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Arabi fora !

Terrorisé, le génome de l’ADN corse, pour sauver sa tête, se planque au maquis !

La belle trouvaille que la réquisition des patrimoines matériels et immatériels !

« Le sommeil de la raison engendre des monstres »

disait Francisco de Goya !

Mais c’est l’heure de dépasser le constat d’anomie d’un Emile Durkheim en dévoilant les fourberies des soutiers des familles qui savent si bien orchestrer le calendrier de l’ouverture de la chasse aux boucs émissaires !

GPS sur Elysée 2017, le Golpeador ne lâche pas la gorge du bouc émissaire, le rite est du droit du divin de l’atlantisme des marchés!

La Catalogne trahie, El Golpeador veut rétablir la corrida des ratonnades de préfecture !

« Aucune excuse sociale, sociologique et culturelle…Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs en oubliant le contexte, notre état de guerre et le discours du président devant le congrès » !

Notre faucon du terroir enserre son Duplicata du Patriot Act en passant les murs du Pentagone !

Sans peur et sans reproche, il voit défiler la formation des fantômes de Guantanamo et des prisons secrètes, des fantômes des sites des exécutions extra-judiciaires, des détentions administratives, des détentions des mineurs criminalisés… !

C’est la guerre des temps des démocraties en guerre non conventionnelle !

Le calife de la déraison déifiée impose son tempo de supplétif en opération :

« Nous vous annonçons l’expansion de l’état islamique à de nouveaux pays »

Les marchands de la mort festoient le futur tonnant des TNT sur les sites des exploitations !

Et en Iran Rohani peut dès lors s’autoriser quelques moments de luminosité géostratégique :

« Nous devons nous lever contre l’idéologie et le discours de la violence » devant la « crise actuelle du monde islamique » !

C’est l’ouverture internationale du festival des millénaristes de la modernité inquisitoriale !

LA PESTE BRUNE arrive avec fracas et sans masque à la lumière des flambeaux de l’internationale des familles unies de l’œcuménisme des finances théocratiques !

Et voilà les chiens de garde qui nous livrent, comme au temps du Moyen Âge

les serfs, les gueux, les esclaves, les fous, les bannis, les sorcières de nos crimes, les sidéens, les LGBT, les victimes des monstruosités de la modernité des marchandisations,

tous les boucs émissaires à sacrifier sur les parvis des temples de la ritualisation des soumissions volontaires,

pour nous protéger de toutes les pestes colorées, les syphilis, les varioles, choléra, ébola…

toutes les léprosités de notre quotidien d’adepte !

François MEUNIER d’Antony, après des années de couvertures a fait son coming out of the closet : un déversoir des enfarinades de coco populiste national identitaire des années collabo :   

Le Front National est le seul parti

« à défendre la classe ouvrière…le dernier à avoir une analyse marxiste de la société et encore un discours sur la lutte des classes !

Grexit ? « C’était l’occasion pour le Front de Gauche de rompre avec la politique européenne mais il n’a pas été à la hauteur » !

Le Meunier jure sur son blé :

« je n’aurai jamais adhéré à ce parti si Jean Marie Le Pen était encore là » ! Et voilà la Marine dessalée pour l’éternité !

Dans cette lancée de boues, il ne manquait plus que notre Robert qui percé de sondes prophétiques Hue dans les brancards pour fêter sa lutte finale : il a fini par trouver la Marie Jeanne du dealer qu’il traquait depuis tant d’années de descente aux enfers !

RESTAURATION D’ETAT des dorures des placards de la Nationale Ripoublique, les FRANCISQUES et les SERMENTS de fidélité au maréchalisme retrouvent leur dignité nationale !

Les ardoises sont au bûcher, plus de wagons sncf rasant les murs, plus de repentances de tortionnaires, de génocidaires, de délateurs usurpateurs, de criminels de guerres coloniales et néocoloniales !

Et voilà aujourd’hui L’INDIGNITE NATIONALE en flagrance au test des corps de la défense du droit d’un sang qui se détourne de l’examen de la raison des laboratoires !

Faut-il rappeler qu’aux heures sombres de ce 10 juillet 194O seuls 80 parlementaires sur les 649 présents ont refusé de voter les pleins pouvoir à Pétain et Un seul Magistrat Paul DIDIER a osé dire non à la Prestation de SERMENT de fidélité à la personne du Chef de l’Etat le Maréchal Philippe Pétain conformément à l’acte constitutionnel N°9 du 14 août 1941 en faisait obligation aux magistrats lors de l’audience solennelle du Tribunal de Seine le 2 septembre 1941 !

Les loups gris descendent des Balkans aux mers des Vikings, les cousins germains se lèvent pour réclamer la main levée sur leur héritage millénariste !

Que serions-nous devenus sans les senteurs orientales de  l’opium de la marine  des corsaires des couronnes d’Europe ?

Que serions-nous devenus sans les pommes de terre « capturées »  par Parmentier ?

Que serions-nous devenus sans le vol discret des plants des épices des sauvages ?

Que serions-nous devenus sans l’arrivée de la lumière du Hun sorti du néant, un sifr pour l’unicité de … !

Que serions-nous devenus sans le rapt de ce vers à soie ?

Que serions-nous devenus sans la vespasienne et le siège ottoman ?

Que serions-nous devenus sans l’intelligence service du nomadisme ?

Quand les victimes deviennent des bourreaux

Quand les faucons développent des serres de bio-contre-terrorisme, alors les Lynch, Carthy, Hoover, Botha… les Bizards des Pieds Noirs sortent des ombres de nos illusions perdues !

Adelante  ! La luta continua !

Marianne connaît le prix de la duplicité des monarchies de la théocratie impérialiste !

Marianne est inscrite à l’Etat civil de la République !

Marianne n’est pas la fille ni aînée ou aimée du Vatican !

Marianne n’en a cure d’un missionnaire pour prendre ses dispositions !

Marianne en pantalon a mis les voiles pour l’avant-garde de ses libérations !

La nature vous a amenée nue au soleil de la vie !

« Déshabillez-vous ! » Juliette en est à ses bas de haute gamme !

LE BOUC EMISSAIRE

Les animaux malades de la peste

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n’épiaient
La douce et l’innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d’amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré force moutons.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire. »
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’Ane vint à son tour et dit : « J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. »
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

LA FONTAINE (1621-1695)

Quand la gauche collaborait et que la droite résistait !

Le paradoxe français (1) de Simon Epstein, historien français qui réside à Jérusalem, bouscule nombre d’idées reçues et de clichés sur les années 1920,1930 et 1940, qui pèsent fortement sur les grands débats de société contemporains. L’auteur s’appuie sur des centaines de parcours individuels qu’il analyse sans parti pris tout en dénonçant les manipulations de l’histoire officielle depuis 1945.

Il montre, au rebours de croyances largement répandues, comment une partie de la gauche antiraciste des années 1920 et 1930, mobilisée autour de la LICA (2), s’est massivement ralliée au pacifisme en 1938, avant de rejoindre le régime de Vichy ou les mouvements ultra collaborationnistes. A l’inverse, il souligne que la droite républicaine mais aussi les partis « nationaux » – Camelots du roi ou Jeunesse patriotes – ont joué un rôle décisif dans l’essor de la Résistance française à ses débuts. 

I/ Exemples de personnalités du régime de Vichy venues de la gauche antiraciste

René Belin, numéro 2 de la CGT déclare à la revue antiraciste « Droit de vivre » en juin 1939: « La classe ouvrière est profondément antiraciste. Je suis entièrement d’accord avec l’action de la LICA ». Cela ne l’empêche pas de devenir ministre de la production industrielle et du travail du maréchal Pétain et de figurer parmi les signataires du statut des Juifs du 8 octobre 1940.

Gaston Bergery, membre du parti radical, écrit en 1936 : « Le racisme et l’antisémitisme sont contraires à l’idée de Nation… C’est la diversion, la recherche du bouc émissaire, et c’est là une opération abominable ». Cependant, il vote les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, devient un militant actif de la Révolution nationale et de la collaboration, avant d’être nommé ambassadeur du maréchal à Moscou puis à Ankara.

Georges Bonnet, député radical-socialiste, ministre des affaires étrangères en 1938 et 1939, président d’honneur du « Deuxième congrès international du rassemblement mondial contre le racisme », déclare en 1938 : « La France doit donner l’hospitalité à tous ceux dont la vie est menacée ». Pourtant, lui aussi devient un notable de Vichy et approuve la rencontre de Montoire entre Pétain et Hitler dont il salue le « caractère historique » car « marquant le début d’une organisation nouvelle de l’Europe dans laquelle la France et l’Allemagne, chacune avec son génie, doivent tenir une place… »

Gratien Candace, député de gauche de la Guadeloupe, proclame en janvier 1939 que « le racisme est la plus grande honte politique et sociale du XX ème siècle ». Lui aussi vote les pleins pouvoir au régime du maréchal Pétain et entre dans le « Conseil national » de Vichy. Charles Pivert, militant à la SFIO, déclare lors d’un congrès de la LICA que « le fascisme comme le racisme, est un état de régression sociale ». Pourtant, il adhère sons l’occupation à une organisation collaborationniste, « France-Europe », et écrit dans la revue « Germinal ». Eugène Frot, député socialiste, plusieurs fois ministre, est membre d’honneur du « Centre de liaison des comités pour le statut des immigrés » (lié à la LICA). Il vote pour Pétain en juillet 1940, intègre le Conseil national de Vichy et « l’Amicale lavaliste ».

II/ Intellectuels, écrivains, journalistes

L’auteur cite divers intellectuels et écrivains, connus pour leur engagement humaniste et antiraciste dans les années 1920-1930, qui se sont ralliés au régime de Vichy, par pacifisme, et ont soutenu, à des degré divers, le principe de collaboration : Georges Blondel, René Laforgue, Marcelle Capy, Jean Cocteau, Jean Giono, Maurice Rostand, Marcel Aymé, Pierre Benoit, Jacques de Lacretelle, Marcel Jouhandeau, André Thérive.

Les journalistes sont nombreux à avoir ainsi basculé de la défense des bons sentiments humanitaires et antiracistes à un soutien inconditionnel du régime du maréchal Pétain : Emile Roche et Pierre Dominique (La République ), Robert de Beauplan, Stéphane Lauzanne (rédacteur en chef du Matin), Léon Bailby (Le Jour), Alain Laubreaux (L’Oeuvre, journal de gauche avant l’occupation). Certains vont même prendre des positions pro-allemandes : Pierre-Antoine Cousteau (rédacteur en chef de Paris-Soir), Jean Luchaire (patron des Nouveaux Temps), homme de gauche dans les années 1920 et 1930, devenu hitlérien après l’occupation.

III/ Personnalités de l’ultra-collaboration

Deux sont particulièrement célèbres :

Marcel Déat, député SFIO, crée l’Union socialiste républicaine en 1935 et soutientle Front populaire, membre du Comité de vigilance antifasciste, chantre de l’antiracisme dans les années 1920 et 1930 : « Il n’y a pas de pays qui soit plus réfractaire que la France à la notion de race, elle qui est l’admirable résultante historique de mélanges constants et de métissages indéfinis »… Les bons sentiments de Marcel Déat le conduisent au pacifisme ("Mourir pour Dantzig, non !"), puis le transforment en partisan fanatique de la collaboration avec le Reich hitlérien.

Jacques Doriot dirige les Jeunesses communistes à partir de 1923, maire de Saint Denis en 1931, haut responsable du PCF, il crée son Parti populaire français en 1936. Dans les années 1920, il est l’avocat passionné de l’antimilitarisme et de l’anticolonialisme. Contrairement au reste du Parti communiste, il est proche de la LICA, condamne avec véhémence le racisme et l’antisémitisme. A partir de 1940, il prône l’intégration de la France dans l’Europe nationale socialiste, crée la Légion française des volontaires qui combat en Russie aux côtés de la Wehrmacht.

L’auteur ne se limite pas à ces deux noms et présente le parcours de nombreuses personnalités, plusieurs centaines, venues de la gauche, dans les années 1920-1930, le plus souvent socialistes ou communistes, qui ont ainsi basculé du culte des bons sentiments humanistes à l’engagement ultra-collaborationniste, par exemple :Marc Augier (Mouvement des auberges de jeunesse), Jean-Marie Marcel Capron (maire d’Alforville, PC), Jean-Marie Clamamus (maire de Bobigny, PC), Paul Perrin (député SFIO de la Seine), André Grisoni (radical-socialiste, maire de Courbevoie), Maurice Levillain (président du Conseil général de la Seine, SFIO), Barthélémy Montagnon, Paul Rives (SFIO), René Château(député radical-socialiste, membre de la Ligue des droits de l’homme), Claude Jamet (proche des communistes et des socialistes), Camille Planche (SFIO), Léon Emery (Ligue des droits de l’homme, Comité de vigilance antifasciste), George Dumoulin (CGT, SFIO), Maurice Ivan Sicard (venu de l’extrême gauche antifasciste), Pierre Thurotte (SFIO), Pierre Bonardi (LICA), Adrien Marquet(ex-SFIO, maire de Bordeaux), etc.

IV/ Les origines nationalistes d’une partie de la Résistance

L’auteur pourfend la vision classique de la Résistance (supposée surtout de gauche) et démontre qu’elle trouve en grande partie ses origines dans la droite française, la droite républicaine mais aussi dans les mouvements nationalistes comme les Camelots du Roi, les Jeunesses Patriotes, dont de nombreux militants ont refusé de suivre Maurras lorsque celui-ci a approuvé l’accord de Munich, l’armistice et la Collaboration. Parmi ces initiateurs de la Résistance française se trouvent notamment D’Estienne d’Orves, Rémy, Pierre Fourcaud, Maurice Duclos, André Dewavrin, Loustanau-Lacau, Marie-Madeleine Fourcade, Colonel Groussard, Pierre Nord, le colonel Arnould, Henri Frenay, Pierre de Benouville, Charles Vallin, les frères François et Henri d’Astier de la Vigerie, etc.

Maxime Tandonnet

1 Simon Epstein, Le paradoxe français, Albin Michel, 2008 (624 pages).

2 Ligue internationale contre l’antisémitisme, ancêtre de la LICRA.

Les "80" parlementaires n'ayant pas voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940

Le mercredi 10 juillet 1940 a lieu une réunion de la Chambre des députés et du Sénat pour le vote d'une proposition de révision de la Constitution permettant d'attribuer les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, président du Conseil.
649 parlementaires présents, 80 parlementaires votent contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain mais ne peuvent empêcher l'adoption du texte approuvés par 569 députés et sénateurs (20 s'abstiendront).

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.