Chaque jour porte son quota de lézardes dans la mondialisation guidée par l'ultralibéralisme économique : faillites bancaires, inflation, montée des inégalités, politiques chaotiques des banques centrales réagissant au jour le jour. Et tout cela ne seraient que des hoquets du système s'ils n'entraînaient pas des drames humains et environnementaux.
Des dirigeants occidentaux soumis au culte des marchés, il n'y a plus rien à attendre. La réforme des retraites est en ce sens plus qu'un stéréotype : une caricature.
Portée par un président exploitant au maximum le pouvoir exorbitant de l'exécutif de la Ve République, assénée par son entourage arrogant de transfuges, d'inexpérimentés, équipe bien minée par de trop nombreuses affaires, votée par un Sénat aux avantages exorbitants, c'est l'aristocratie républicaine décrite par Montesquieu qui impose à son peuple des efforts qu'il ne veut pas.
Malgré les coups physiques reçus de la police, bras armé de l'ordre capitaliste, malgré les coups médiatiques dénonçant pêle-mêle casseurs, black blocs et extrême gauche, seul, dans le monde occidental, un peuple s'est levé pour dire : non!
C'est là que l'on doit retrouver la grandeur de la France, bien abîmée par les maladresses diplomatiques d'un chef de l’État par ailleurs friand de réceptions de dirigeants autoritaires publics ou privés.
Comme un parfum de 1789, le peuple français s'est retrouvé en ce début 2023, il s'est remis à humer l'odeur de la liberté.
Merci à tous, députés combattants, syndicalistes unis, grévistes, étudiants, salariés, retraités, et j'en oublie, vous redonnez du sens à la politique et à la vie.