Salut camarade, le terme ne te plait pas ? C’est pourtant un joli mot, mais soit …
Donc salut à toi sympathisant de gauche,
Dans quelques semaines on va essayer de te faire croire que ton choix est limité aux candidats des primaires, dites de gauche, ne le croit pas. Paradoxalement, le seul moyen que tu as aujourd’hui de le faire comprendre à ce parti moribond, c’est celui de refuser de t’exprimer dans ce cadre que l’on veut t’imposer.
Ils vont essayer de te convaincre que 4 millions de votants sur 44,5 millions c’est un plébiscite ! Que celui qui ressortira de cette élection fantoche avec 2 millions de soutiens représentera l’ensemble des personnes ayant une sensibilité de gauche, et cela avec l’aplomb d’un Chirac en 2002 qui voulait te faire croire que tu avais voté pour lui et non contre son adversaire.
Il faut donc mettre un terme à cette mascarade, et faire de ces primaires un échec du parti socialiste et une victoire des citoyens. Il faut monter à ces gens que nous ne voulons plus de ce type de politique hypocrite. Qu’on nous consulte sur un programme, mais pas pour être le juré démuni des élections de Mister Socialiste !
Le parti socialiste, que nous avons aimé n’est plus, il s’agit désormais de l’aider à mourir pour qu’il puisse renaître un jour. Autrefois un terreau d’idées neuves, il est temps de le mettre en jachère. Aussi les 22 et 29 janvier, reste chez toi, le choix le seul, il se fera en mai. Et, espérons ensemble, que nous soyons assez nombreux à ne pas y aller pour qu’ils comprennent enfin que les choix qu’ils nous proposent ne conviennent ni au peuple, ni à la France. A cette vieille caste de politique si ancrée dans cette société du spectacle, qu’elle ne pense qu’a coup de sondages, répondons par la seule sanction qu’elle peut comprendre : un audimat au ras des pâquerettes !
Et en mai, que fera-t-on ? Dois-tu te dire, et bien d’ici là, prends le temps de lire chaque programme, de prendre les renseignements les moins partiaux possibles. Moi ? Je ferai le choix de celui qui propose de changer les règles, et d’établir une nouvelle société où les citoyens que nous sommes pourront, non plus seulement choisir des hommes, mais aussi choisir des idées et des lois.