Alors qu’ici et là, on peut toujours entendre des récits conspirationnistes les plus fous, prêtant, ou donnant, le contrôle, dans l’ombre, des sphères du pouvoir à Maçons ou autres Illuminatis, en pleine lumières, une société bien plus dangereuse œuvre depuis plusieurs décennies.
Les membres de l’OuPoPo se trouvent au carrefour de tous les choix politique des temps modernes.
Rappelons au profane, ce qu’est l’OuPoPo :
- L’Ouvroir de Politique Potentielle
Issue de la famille OuXPo, dont le plus illustre membre reste l’OuLiPo, il s’agit de se sortir d’un problème que l’on a soit même construit en s’imposant des contraintes. De façon plus imagée, Raymond Queneau définissait les membres de l’OuXPo comme « des rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir ».
Quand Georges Perec écrit La Disparition sans la lettre e, les adeptes de l’OuPoPo s’essaient eux-aussi à différentes exercices intellectuels :
- Faire de la politique, sans le peuple
- Placer un bien imaginaire, comme l’argent, au centre de de la vie sociale
- Le P+5, la remise à 5 ans de la réalisation des promesses de campagne
- La rotation concentrique d’assemblée, chaque parti devant tenir un discours décalé d’un cran vers la droite
- Etc.
Il ne reste qu’une interrogation, mais de taille :
Les politiciens, savent-ils qu’ils sont membre de la grande famille de l’OuPoPo ?
Si oui, ce sont des artistes de grands talents, et il faut applaudir ces prestations.
Si non, changeons le monde !