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Billet de blog 26 janvier 2017

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Le travail, qu'est-ce que c'est ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Si l’on sait depuis un certain temps que le capitalisme a gagné nombres de batailles, il est désespérant de constater à quel point il a endoctriné les esprits. Il semble que l’on ait oublié ce qu’est véritablement le travail.

Pour, essayer, de s’en souvenir il faut s’intéresser au sens de ce mot :

Travail : du latin tripalium

Tripalium : Instrument servant à ferrer de force les chevaux rétifs. Par extension, instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles.

N’en déplaise à cette nouvelle gauche qui s’est exprimé ce soir, le travail n’est pas, et ne sera jamais, un moyen de libérer, ou de rendre heureux un homme. Alors que, logiquement, il faudrait se réjouir du fait qu’il faille moins de travail humain pour subvenir aux besoins, cette époque veut masquer un problème de répartition des richesses en plaçant le travail en tant que vertu première.

Le système actuel est finalement assez simple, on assomme le peuple en lui faisant croire que « travail » et «revenu » sont indissociables. Il faut un partage du travail, mais pas parce que le travail est un accomplissement, ce partage est nécessaire parce que chacun se doit de contribuer à la vie de la société dans laquelle il évolue.

Cette société est entrée dans un cycle infernal en créant de nouvelles tâches (inutiles) pour alimenter cette idée d’accomplissement par le travail. Les avantages sont multiples, l’individu étant naturellement préoccupé par sa survie est aliéné, voudrait il se révolter qu’il ne le pourrait pas tant qu’il est maintenu dans un état financier moribond ; idem pour les chercheurs d’emploi, maltraités régulièrement dans les médias, peu considérés par ceux qui ont une « situation ».

La question la plus importante, et la plus éludée par les politiques, est finalement celle des loisirs (entendre les loisirs comme étant le temps libre en général).  Car il est certain, qu’avec plus de temps libre, et débarrassé de la peur de ne pouvoir assurer sa survie,  l’actuel travailleur pourrait s’investir dans la vie publique, dans les arts, dans la transmission du savoir. Il semble clair que ce n’est pas le souhait de ceux qui gouvernent, le travail et l’économie sont des outils trop parfaits pour asservir encore et toujours, pour créer des rancœurs entre les peuples, pour justifier toutes les bassesses …

« Ne travaillez jamais »

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