Dans l'éclat du diamant l'astre du jour a rendu invisible celui de la nuit.
Il s'était éclipsé dans sa robe de taffetas mordorée.
Il ne fut accusé d'aucun crime de poignard, d'aucune trahison.
La météo, ce soir-blà, avait annoncé une belle nuit de sang.
Non ce n'était pas la Saint-Barthélemy et pourtant il régnait dans le ciel noir une atmosphère de drame.
Ce n'était pas un soir de lune de miel mais celui d'une lune de sang.
Tout un peuple de somnambules, alla se coucher dans l'inquiétude des nuits trop obscures.
La folie de la haine envahissait les esprits chagrins.
Tenu au secret de l'astrologie, quand s'ouvrit le grand bal des horoscopes, ces dames du scorpion et ces Messieurs de la vierge franchirent les premières barrières d'étoiles.
L'avenir ne se dessinait pas dans le ciel.
Chacun attendait la révélation. Toutes les têtes s'étaient tournées vers la lune rougit de confusion à la vue de la longue procession qui allait à sa rencontre sous la voûte céleste.
Le taureau suivait le bélier, la balance clopin-clopant, en retard, se pressait derrière le poisson.
Les sagittaires dans des accoutrements burlesques suivaient les gémeaux, le lion faisait des farces et pinçait les fesses du verseau,
solitaire Îl fermait la marche.
Les potins de la commère allait bon train. La presse tout entière se faisait l'écho de cette agitation.
On attendait la déclaration du président, le dieu de la Terre et du ciel.
Lui qui avait tout pouvoir devait apparaître sur tout les petits écrans du grand nuage de la communication.
Pareil à l'astre du jour, lorsqu'il prit la parole, il voila la réalité.
Alors là lune de sang pris le poignard et suivi par son peuple il l'enfonça profondément dans le dos du régnant.
Il s'ensuivit une guerre civile. Ceux qui portait les signes du zodiaque sur leurs poitrines s'affrontèrent avec ceux réunie sous la bannière des fascistes.
Depuis ce jour la lune disparu du ciel.
Le soleil bien timide n'apparaissait que rarement.
Il n'y eu plus de signes du zodiaque dans le ciel ; tous avaient été arrêté, et jeter en prison.
Plus personne n'attendait la sortie des hebdomadaires, les horoscope avaient disparu des kiosques et avec eux les artistes.
Plus personne n'inventait des histoires merveilleuses.
Mais un jour un poisson rouge eu l'audace de confectionner dans un papier vert un avion à réaction en forme de cœur.
Il le lançât si loin et si haut, pour être vu de toutes et tous de la planète Terre, qu'un grand cri de joie illumina le ciel.
Le mimosa, le coquelicot, le myosotis, les plus belles fleurs comme les animaux, ce même jour avaient pris leurs couleurs de printemps.
Non ce n'était pas une révolution ce grand mouvement qui agitait nos énergies, mais plutôt une grande force d'amour,
ainsi, dès lors, Madame la paix vient consoler ceux et celles qui ne croient plus en notre humanité.