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Billet de blog 27 décembre 2015

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L'anthropophagie

Le néolibéralisme est le fascisme réel. Il représente aujourd’hui le principal danger qui menace notre République, c’est-à-dire l’extrémisme le plus subtil et le plus incompris, donc le plus mésestimé dans sa capacité destructive...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

À toutes les populations vivant dans la peur nous disons notre refus du capitalisme.

Conseil des Ministres II

Le président

       « Mme la ministre de l'enseignement supérieur, aucune, aucun compatriote ne doit être oublié — nos écoles sont celles de la liberté. Nous y formons les élites du déguisement des apparences destinées à alimenter les employeurs, les chefs de nos entreprises commerciales, industrielles, juridiques mais aussi touristiques... Dans ces écoles supérieures s'acquiert le droit de disposer des autrui à des fins de faire proroger les arts de la bonne chair… » 

Le premier  ministre

       « M. le ministre de la santé, n'oubliez vous pas les délices de la fellation, c’est la mise en bouche sans laquelle l’anthropophage ne saurait attisé, dans les sous-sols de nos cuisines, l'âtre de l'enfer où se mitonne le réchauffement climatique et où se prépare … »  .

Le président

       « Mme, en ce banquet, le festin nous oblige à décider de la dévoration du peuple, à en organiser les règles, et à inviter les divers cours et assemblées à la digestion du nouveau régime. 

Le premier  ministre 

         « M. le président serait très contrarié par ce banquet si nous omettions de compter les enfants aux hors-d'oeuvre… » —  « Monsieur convenez en, la parité hommes femmes de nos institutions assure l'équilibre diététique. Par la reproduction, indispensable au taux de natalité. Sans  elle aucune ligne de conduite d'application des peines exécutées par la justice ne réglerait, à l'avantage de l'État et des entreprises, le contrôle des naissances ni le coût de la future manne du ciel que sont nos angelots, notre nourriture de demain. Lors de la rédaction des menus capables de contenir l'ordre public, le ministre de l'intérieur doit disposer des outils propre au transit des étrangers, dans le strict respect des lois, selon laquelle l'enfant reste auprès de sa mère — lors des mises en détention provisoire dans les centres de détention, nos garde-manger… Les prédécesseurs, dans cet esprit, avaient compris la nécessité du regroupement familial. »

Mme la ministre chargé de la santé et des affaires sociales

       « Monsieur le premier ministre, dans cette jungle aucun règlement du planning familial n'exerce un pouvoir sur le contrôle des naissances, ainsi nous constituons progressivement une réserve naturelle tout à l'appétit de nos plus féroces prédateurs. Je veux dire, — ceux dans l'espace Schenghen qui manifeste  un réel besoin de productions de chaires fraiches par les petites mains, Tous doivent pouvoir disposer des moyens d'exploitation. La politique de discrimination doit être maintenue et renforcée. L'ombre satanique révèle les besoins de cette organisation locale et mondiale aux vertus inestimables des équilibres des coûts de revient de la main-d'oeuvre et bénéfice d’exploitation. N'est-ce pas là ce que nous devons enseigner à nos enfants ? » 

Le premier  ministre

       « Nos désirs de tuer n'attendent qu'à obéir à la loi du plus fort. Je demande donc, au ministre de l'intérieur, comment compte-t-il exercer la répression afin de rendre fertile les terrains vagues, et les banlieues ghettos de manière à bénéficier de la prolifération des drogues, des armes… et du proxénétisme ? » Je lui demande également : « comment compte-t-il contenir dans un périmètre surveillé l'élevage utile de nouveaux petits criminels, tout en nous protégeant de leurs violences  ?

 le ministre de l’intérieur 

       « Compte tenu des prévisions, et en complément des mesures qui pourront être prises et mis en oeuvre en locale par les préfets, le déclenchement du niveau de « mises en garde et actions  du plan national - jeune délinquance » La direction générale de la police souhaite rappeler son appétit d’adolescentes et adolescents et sollicite l'attribution d'un budget d'armement anti - émeutes, d'équipements de caméras vidéo, ainsi que l'attribution de lieux secrets dévolus à la torture. À ces demandes s'ajoute celle de la protection judiciaire des fonctionnaires de police. La Direction Générale de la Sécurité intérieure se voit confier une mission de guerre contre l’ennemi intérieur. C’est avec l'appui des armées françaises, entraîné au cannibalisme et celui des peuples voraces que nous déclarons solennellement ouverte la guerre contre les musulmans intégristes.  Les jeunes, qui d'une manière proche ou lointaine des mouvements islamistes seraient soupçonnés dans la préparation d'attentats sur notre territoire, seront déclarés ennemies numéros 1. L'ennemi intérieur sera poursuivi par l'ensemble des corps armés sur les dénonciations, où les soupçons émanant de la population. Cette mesure s'inscrit dans le programme de gratification des délateurs envers lesquels nous aurons une conduite irréprochable de reconnaissance pour le lynchage sur la place publique des contrevenants à la loi  d’exercice illégal des religions. Nous encadrerons, avec les forces de l'ordre, le GIGN et les cours de justice, la réussite des raids d'interventions de la sécurité de l'État dans l’ensemble des lieux de culte musulmans , soupçonné de protéger, ou aider les intégristes. »  

Très applaudi par ses confrères, le ministre de l’intérieur cède la parole au 1e ministre. Le premier ministre rappelle les engagements électoraux du Président. 

       « Ici, l'être humain doit se fermer et perde toute confiance dans le monde, mais aussi en lui, ici, tout doit être fait pour briser, empêcher toute inspiration, tout ambition de liberté, ici, dès l'enfance l'homme doit oublier sa liberté, dans nos écoles il  apprendra à se soumettre. Ici, des actes de torture, des traitements inhumains ou dégradants seront infligés aux justiciables, elles seront pratiquées dans tous les commissariats, les préfectures, les cours de justice et cela avant tout pour extorquer des aveux des délinquants. Ici, l'État doit apparaît comme une maladie à l'image des plus déshérités, des vieux malades, des handicapés, et des maladies sociale. Chacune de nos étapes doivent être la quintessence de l'arbitraire dans laquelle se matérialise la concentration des richesses détenues sous bonne garde. D'abord nous devons passer cette maladie sous silence et faire passer pour martyr ceux-là mêmes qui détiennent l’autorité, à l’hôpital, dans les universités, en prison,… La verticale du pouvoir ne doit pas prendre en compte l’opinion des masses, et moins encore l'opinion des jeunes générations. Là où commence la formation de la personne sociale nous devons exercer le mépris de l'individu nous allons marginaliser la réflexion philosophique, la création artistique, l'homme citoyen doit être avili dès le une âge de la conscience sociale. Balancer au fond des placards nous inoculerons aux enfants un existence automatique Tout adolescent qui fait preuve d'anticonformiste sera immédiatement enfermé en hôpital psychiatrique, où il sera maintenu  en isolement dans l'ignorance la plus stricte. L'on doit lui administrer des tranquillisants si ce manifeste chez lui quelques signes d'agitation ou manifestations traduisant un recherche d’épanouissement. Dans nos établissements éducatifs c'est la répression qui doit être privilégiée et non l'accompagnement psychologique. Aucun enseignement politique ne sera toléré. Le système doit être basé exclusivement sur la peur car les enfants doivent devenir inévitablement cruel et bons soldats.Ils doivent rester illettrés, et toute institution en charge de l'éducation doit répondre aux exigences du marché qui les attend. Vous devrez étouffer chez lui le moindre désir de progresser. Vous devrez mater tous les dissidents. La soumission inconditionnelle doit empêcher la prise de conscience individuelle. La conséquence de ce processus sera un résignation pathologique sans faille. Les symboles religieux doivent se substituer en des symboles inversés ainsi nous aurons les moyens d’asservir l'homme par de faux semblants. La résignation est l'ontologie des esclaves de Dieu. Ici, nous veillerons à  ce que l'arbitraire des fonctionnaires règne le sur le désordre du chaos écologiques dans la perspective d’une exploitation accrue du pétrole, des centrales nucléaires, et des ressources naturelles. Ici, nous devons faire comprendre aux citoyens qu'ils sont des masses automatisées. Nous devons les rendre absolument amorphe, sans réaction, et obéissant. Ici, nous devons exacerber et récompenser la délation obtenu par un pouvoir verticalisé - c'est le chef qui décide et uniquement lui. 

Toute demande doit être écrite et toute autorisation donnée par lui - c'est l'intimidation qui permettra de maintenir l'ordre  des diktats. Les gens devront s'attacher à des choses insignifiantes, à leurs couverts en plastique, aux rituels dérisoire comme l'écoute du journal télévisé, comme la lecture des quotidiens locaux. Nous produirons un effort tout particulier pour le statut social du peuple à qui nous promettront une mine de distractions. 

Nous incarnerons la mystification.  « Nos performances d'organisation de l'état sanitaire et sa dégradation devrait nous permettre d'abaisser le SMIC. C'est avec la manipulation des postes dans l'éducation nationale, l'abaissement des allocations familiales, et une plus large diffusion de vaccin nocif à la santé, que nous y parviendrons. »

       Le ministre du redressement productif insiste et rappelle les conditions de pauvreté nécessaire à une meilleure rentabilité financière de nos entreprises.  « Le rôle de l'État est déterminants pour les diverses secteurs de santé, d'éducation, et de logements. Le retour des maladies de la misère des personnes vivant dans des lieux insalubres sont particulièrement bénéfique à nos projets du redressement économique. ».

Le ministre du logement

       « Nous sommes les serviteurs des BTP pour lesquelles nos aménageons des lois en leur faveur et oublions   en connaissances de causes celles sui pourraient les contraindre dans la course aux bénéfices.

Les expulsions des locataires à divers motifs et l’absence de proposition de relogement les condamnent à des conditions de vie extrêmement précaires et les exposent à un risque épidémique accru : tuberculose, coqueluche, rougeole.  La distribution de l’eau non-potable  accélère la recrudescence de cas de gale et d’hépatite A. Dans les quartiers pauvres un faible taux de couverture vaccinale engendre le retour des épidémies. Notre bilan de nos politiques du logement consolide ainsi les getthos, sur lesquelles nous exercerons notre autorité d’entassement des populations et d’enfermement dans des périmètres emmurés de la famine. Ici, les femmes porteront dans leurs bras les enfants morts et les hommes s'entretueront pour 4 petits bouts de pain. Les cortèges de charrettes à bras délivreront les rues des cadavres de l'atrocité. Nous opérerons à la  destruction des bidons-ville qui en résulte avec le matériel des ces même entreprises du BTP et l’appuis des forces de l’ordre. » 

La ministre de la famille

       « Des femmes enceintes sont à la rue, nous allons pouvoir garnir nos garde-manger si le mauvais sort s’acharne sur leurs conditions ! Seules 23 % des femmes enceintes reçues par les assistantes sociales ont un logement stable et 8 % n’ont aucun domicile. Plus de la moitié présente ainsi un retard de suivi de grossesse et 68 % d’entre elles n’ont pas accès aux soins prénataux ordinairement proposés aux femmes enceintes. L’encombrement des antennes médicales mobiles a pour conséquence  d’assurer 45 % des consultations nécessaires à une prise en charge à moyen ou long terme d’au moins 6 mois, ce qui est impossible contenu de l'affluence des demandes. 

Aux premiers rangs des maladies de la misère; le manque d’argent et les pathologies de la pauvreté, l’hypertension  dans les foyers, et le stress des parents, les troubles psychiques, les troubles anxieux et l’asthme. 12 %  des malades ont de moins de 18 ans. 

Seul un tiers des enfants de moins de 6 ans reçus pour le première fois dans les Maisons médicales sont à jour dans leurs vaccinations. 9 % des jeunes sont sans domicile fixe, et environ 40 % vivent dans un lieu potentiellement insalubre.

Au menu du jour

       La ministre des affaires sociales et de la santé avait pris l'apparence d'une gracieuse maman. Inspiré par les lois  iniques en débats à l’assemblée, elle s’expliquait sur les avantages économiques de sa politique familiale. 

       « Dans notre famille  une coutume se transmettait de pauvreté en pauvreté. D'une génération à l'autre, quand la faim se faisait trop cruellement sentir et que l'hiver durait, l'ont décidait de cuire à l'étouffée, dans un pot de terre, le dernier né de la famille. Le petit cousin n'avait pas plus de six mois quand il passa au four comme une poule dominicale, il trouvait place à midi, dans un grand plat disposé en milieu de table, entouré par les pommes de terre sautées. Sorti de son petit cercueil pour être découpé sur la planche de bois en parts égale au nombre de notre tablée, seule sa tête était donné au chien. Ma mère  choisissais le plus beau jambon pour mon père, puis elle nous servait tour à tour. Ma tante, la mère du petit, n'éprouvait aucun chagrin et dégustait la chair tendre de son nourrisson cuit à point. Des brutaux, les bourgeois du village, nous Lorgnaient par la fenêtre et vociféraient à la vue du blasphème. La tante les reprenait avec douceur et ils ripostaient par des injures ; Il nous promettaient l'enfer d'une voix forte et avec colère; mais La damnation de Dieu se retourna contre eux et ils prirent la fuite poursuivi par les feux du diable. Notre dîner aux chandelles, reprenait son cours comme si rien ne pouvait le déranger. »  La stupéfaction se lisait sur tous les visages, mais la ministre, sans se départir de son calme, poursuivi son exposé.

          « Grandir dans un environnement détérioré qui ne permet pas de se développer c’est maintenir un enfant pauvre,  dans une condition dégradante d'hygiène et de nutrition. Les cantines devront être rendues plus insalubres par le gel des programmes de rénovation.» Elle s’exprimait sur ses idées nouvelles avec l'expérience d'une femme aux affaires, sachant qu'elle serait suivi par Bercy, et avec l’appui. du ministre des finances. — « La viande provenant de la mort des plus pauvres devra être plus largement distribuée et assortie d'autres viandes provenant des abattoirs de la vache folle, les OGM sur les tables, relanceront les industries de la mort et la destruction des terres paysannes. Nous pouvons avoir confiance dans nos industries agroalimentaires pour soutenir ce programme. La grande distribution garantira à l'ensemble des foyers une nutritions appauvrie, dont les coûts de production ne pèseront plus sur les performances financières de nos entreprises.  Des industries pharmaceutiques s’enrichiront avec la création de compléments alimentaires aux produits de 1e nécessité devenus trop chers pour les populations démunies. L'accès aux soins entravés par l'affluence des pauvres, aura raison des classes moyennes, — Je vous ferai remarquer, qu’il est regrettable de constater le tassement de l’endettement de cette catégorie auxquelles les banques ne donnent pas suffisamment accès à l’emprunt immobilier, ce qui est dommageable à notre plan logement. » 

Le ministre des finances

       « Nous allons créer une aide publique qui favorisera l’accès à la propriété foncière des salariés du privé comme du public. Les conditions d’attribution seront fixées par la capacités d’endettement, ce qui aura pour conséquence directe de renflouer les banques, mais aussi d’exposer l’acheteur au risque du remboursement. Nous constituerons ainsi un nouveau parc immobilier dans la mesure où l’emprunteur ne sera plus à même d’assurer ses remboursements et deviendra de facto obligés de se résoudre à renoncer à son emprunt tout en perdant son logement. L'assiette élargie de la pression fiscale ne suffit plus à nourrir nos ambitions. Nous devons changer de couverts et passé aux  devorations à grande échelle. Nous ne pouvons plus attendre, nous sommes affamés, apeurés par la perte de pouvoir lorsque inhumanité mène à la guerre, les féroces soldats aux pires barbaries, ils gouvernent les génocides en soumissions à l'argent et à ses pouvoirs. Nous allons conduire les enfants dans les ornières des décadences en leurs procurant les arguments de la construction des haines. Je vais les initier au racisme, en faisant de l'école le lieu des sectarismes et de tout les apartheid. Nous allons infiltrer les classes des quartiers riches d'enfants d'émigrés que nous pousserons a la délinquance, ainsi ils deviendront très tôt les boucs émissaires de leurs camarades. Ils s'organiseront dans des jeux sadiques inspirés par notre propagande  Diffusée à l’intérieur des murs de poches urbaine d'expérimentations de l'isolement. C'est sur leurs actes criminels dans les banlieues de leurs résidences, qu'il nous sera possible de les exclure de l'école, et de les jeter à la rue, ou dans les prisons. Le redressement national a besoin de rétablir le crime fratricide dans le plus grand nombre de foyers pauvres. Cette disposition créera une émulation à la violence dès le plus jeune âge. Elle sera entretenue par des jeux vidéos d'agression, et de crimes sexuelle, d'infanticide, mais aussi par des émissions de télévision, des productions cinématographiques, et des bandes dessinées.

Nos entreprises françaises d'édition se verront dotés de subventions exceptionnelles pour la création et la distribution d'outils de destruction morale. Je vous demande, Mesdames et Messieurs les ministres de délibérer en faveur de ce programme d'éducation populaire. le projet de loi préparée par le président     «C'est pour mieux te manger mon enfant… » est une idée stratégique, de diminution du nombre d'enfants par. l'équilibre des dépenses de l'État, ce n'est pas le seul argument. Il en est un autre, qui consiste à penser à la réduction des enseignants  pour se donner les moyens d'alléger la charge de l'État au ministère de l'éducation nationale. Une guerre civile s'organise par l'intérieur en creusant  les inégalités, le socle des injustices. Il faut forcer la fuite des intelligences en confisquant aux jeunes  le droit d'apprendre.

La ministre des affaires sociale et de la santé

       « Les conditions de vie délétères, créera une plus grande exposition aux risques de violences faites aux enfants. — J’ai connu nombre d'enfants qui travaillaient à l'usine des 14 ans, je   pense à ceux qui dormaient à plusieurs, tête-bêche sur un matelas, et qui faisaient leurs devoirs sur la cuvette des toilettes du logement, ils ne mangeaient jamais de repas chaud… ils se lavaient rarement et pâlissaient d'être faible. Le manque d’eau, de sanitaires, de chauffage, de nourriture et de sommeil sont un cumul de privations  auquel s’ajoutent la discrimination des enfants pauvres à l’école. Les carences de croissance ajoutée à celle du capital humain doit nous conduire à prendre conscience de la nécessité du changement des politiques familiale. Cet exemple doit réveiller en vous votre détermination à la destruction des foyers miséreux comme moyen du renouveau économique, même si aujourd’hui le cadre législatif du travail limite l’emploi des enfants. Heureusement les familles sont très investies dans l'abandon de leurs enfants, et qui confie à la rue le soin de les occuper durant leur petite enfance. Dans les campagnes la paupérisation des parents dépossédés de leur terre ravagée par les insecticides et les engrais, sont réduit à l’impuissance et ils ne peuvent plus faire face à l’achat annuel des semences stériles d’Imagrain. Dans ces conditions, les parents trop affaiblie par les cancers et le drame de l’endettement abandonnent leurs enfants; Placés ici et là, dans des familles, dans les orphelinats, chez les grands-parents, ou bien,  dans les situations les plus dramatiques, ils sont vendus à des patrons de la confection. Ces hallucinés de la misère sont des foyers de délinquance et du suicide, mais le renouveau des maisons de redressement atténue les violences en milieu scolaire et urbain. La misère des enfants procure une main-d'oeuvre corvéable sur le marché de l’emploi pendant que se développe l’illettrisme. L’impact de la pauvreté est si grand quelle est la cause principale de la violation des droits de l’enfant. Heureusement, il y a aussi tous les « enfants invisibles » comme les nomme le rapport, qui échappent aux statistiques, et pour lesquels, les disparités sont les plus grandes : enfants issus de familles en situation administrative irrégulière, qui vivent en institution, dans des logements temporaires, dans des hôtels sociaux, les foyers pour réfugiés ou demandeurs d’asile, ou à la rue, à l’hôpital psychiatrique, ou encore en prison…  Les détenus se suicident 6 fois plus que les hommes libres, ce taux de mortalité devrait augmenter avec l’ouverture de nouvelles prisons pour les mineurs. La disqualification sociale est un moyen d’affaiblissement et de rupture des liens de l'enfant avec la famille et la société au sens de la perte de la protection et de la reconnaissance sociale. Les dégâts qu'elle occasionne sont un atout remarquable dans la conduite des politiques de l'emploi. La disparité entre les plus riches et les plus pauvres creuses le fossé propice aux rendements financiers les plus performant, puisse que moins de charges salariales et une productivité accrue des machines et des robots confortent les bénéfices des entreprises. L'enfant dans la pauvreté est à la fois vulnérable face à l’avenir et accablé par le poids des regards obliques portés sur lui. Les adultes peuvent abuser de lui matériellement, moralement mais aussi sexuellement, ce qui engendre inévitablement les conflits d’une guerre civile. Cette cruauté vient vite à bout de leur fragilité et la prostitution s’organise tout dans ce contexte là où s’établissent des campements de fortune à la périphérie des villes, et sur les boulevards où grouillent les malheureux, des gens de rien devenu de jeunes nomades, voleurs et criminels qui aggravent leur situation jusqu’à perdre la raison.

Le prix des études dans les universités pousse les étudiantes et des étudiants à vendre leur sexe. Quand leur nombre deviendra insupportable nous mettrons en place des lois qui viendront remplir les prisons. »  

Le succès de cette opposition ne se fit pas attendre le ministre du budget à qui incombe les dépenses de l'État s'emparent de l'argument et rappelle tout l'intérêt du déficit de la sécurité sociale, et de la  communication sur la dette, comme moyen de garantir les peurs collectives, ses effets de panique, et de repli sur soi.

       « Le nivellement par le bas est la solution la meilleure, puisqu'elle consiste à ne plus prendre en charge les populations sans travail, sans logement comme ceux en perte d'identité sociale. Nous allons ainsi réduire les ayants droits et faire rentrer dans cette catégorie celles et ceux, qui, dans les maisons de retraite, seront abandonnés par leurs familles. Aujourd'hui, le montant cumulé de l’ensemble des allocations sociales ne dépasse pas 2% du PIB et représente près de 3% de l'ensemble des revenus monétaires de la population. Les pauvres, perçoivent 14% du total des dépenses sociales, — c’est encore trop, car ils constituent une priorité du système de destruction sociale auquel nous sommes attachés.

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