La génération Facebook c’est être…
Proche mais pourtant si éloigné, on cherche de moins en moins a revoir nos relations du fait que nous avons un faux sentiment de contact permanent.
Nous sommes connectés avec énormément de gens sur Facebook, c’est une bonne chose en un sens puisque nous pouvons rester en contact avec d’anciennes connaissances. Mais qu’en est-il de nos relations proches ? Selon moi nous nous éloignons sans nous en rendre compte de nos amis proches. L’impression d’être en contact permanent avec eu s’explique par le fait que nous suivons leur posts, commentaires, publication. Nous ne ressentons plus dès lors, le besoin d’échanger par téléphone ou de boire un verre avec eux… Nous nous éloignons de nos proches et nous nous rapprochons des gens qui compte moins pour nous… C’est paradoxal !
Ne plus être sur Facebook c’est comme ne plus exister. Facebook est une institution, une preuve que nous existons dans la société.
Pourquoi ce sentiment ? Le fait de fournir son véritable nom, de révéler son identité à un impact, peut être. On a cette impression que c’est « officiel », nous existons face au monde. Nous ne sommes plus caché derrière un pseudo comme c’était le cas d’antan sur MySpace.com.
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Les gens écrivent tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Un commentaire de trop ou mal interprété est si vite arrivé. Les gens pèsent moins la valeur des mots.
Combien de fois j’ai lu des commentaires remplis de haine et d’intolérance! Des commentaires qui je pense ne reflètent pas obligatoirement les pensées de son auteur mais qui sont écris sans porter une quelconques réflexion quant à leurs impacts sur les autres.
La glorification de sa propre image. Mise en scène de notre vie. Montrer aux autres que nous sommes cool.
L’envie d’être aimé et de montrer que nous ne sommes pas en reste. Il nous arrive souvent de dégainer notre portable afin de poster une photo d’une situation que nous oublions de vivre, sans filtre technologique. Il faut montrer aux autres que nous avons une vie cool. Je trouve cela épuisant moralement.
Observer la vie des autres, souvent une falsification de leur réalité et donc subir une frustration. L’impression que notre vie est moins spectaculaire.
N’avez vous jamais eu ce sentiment étrange de jalousie face à un post de votre contact Facebook montrant son voyage ou tout autre événement « de folie » qu’il vie ?
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J’ai conscience que c’est un tableau assez noir que je décris ici, je pense aussi qu’il existe beaucoup de points positifs. Et vous, quels sont vos sentiments sur votre propre utilisation de Facebook ?