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Billet de blog 23 novembre 2010

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328 jours...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

328 jours….

Il aura donc fallu 328 jours de détention d’Hervé Stéphane et leursaccompagnateurs pour que les choses « rentrent dans l’ordre »….

Nous en sommes là, aujourd’hui en France.

328 jours pour que le pouvoir en place seconduise « comme il se doit » face au drame que vivent ces hommes etleurs familles.

Alors on peut toujours argumenterlâchement "qu'il fallait laisseragir la diplomatie" comme l’a faitle directeur de cabinet du maire d'Orléans en refusant que soit affiché sur lafaçade de la mairie le portrait des deux journalistes.

Mais en quoi le fait de se conduire« comme il se doit » empêcherait le moins du monde à la diplomatied’agir ?

Quelle est la raison pour laquelle on a laissétout ce temps passer ?

Au nom de quoi ?

Car pour l’instant, arrêtez moi si je metrompe, mais de résultat : point.

Les otages ne sont pas rentrés.

C'est-à-dire qu’au premier problème bien réelet douloureux de cette situation est venu se rajouter un second problème aussipathétique que nocif : le pouvoir ne se sentait concerné par cettehistoire que pour taper sur le dos de la presse et a traité le problème avec une bien légère attitude.

C’est accablant.

Accablant parce qu’on ne sait pas (et lesaura-t-on jamais ?) si cette attitude, pour le coup, n’a pas nuit auxnégociations. Si ça n’a pas nuit au traitement que les otages reçoiventlà-bas….

Accablant parce que lorsque l’on est citoyenfrançais, on pense être important pour l’Etat français (ironie du sort, le zozod’Orléans soutient haut et fort Florence Cassez, emprisonnée au Mexique).

Accablant parce qu’en cas de prise d’otages, la situation peut changer très viteet pas toujours favorablement et que donc, vraiment, chaque minute compte.Chaque minute à venir est une ennemie, dont on ne sait pas ce qu’elle peutapporter comme retournement de situation.

Mais bon, même si « l’histoire est unelanterne qui nous éclaire le dos » comme disent les chinois, espérons quemaintenant nous en resterons au premier problème : il y a actuellementdeux journalistes français et leurs accompagnateurs qui sont otages en Afghanistan.

L’Etat français négocie et maintenant leprésident afghan Hamid Karzaï est lui aussi impliqué dans ces négociations…..

Espérons que tous ces mots vont se transformeren évènement…

Alors les gars, on revient quand ?

Courage en attendant.

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