Cette semaine, la Russie a procédé à un échange : 16 prisonniers, dont des citoyens occidentaux et des prisonniers politiques russes, ont été remis à d'autres États. En retour, la Russie a reçu 8 des siens, dont des espions, des fraudeurs, un assassin et deux enfants d'un couple d'espions.
Le ministère français des affaires étrangères s'est félicité de la libération de plusieurs prisonniers politiques détenus en Russie, dont Vladimir Kara-Murza, Ilya Yashin, Oleg Orlov, Alexandra Skochilenko, Evan Gershkovich, Paul Whelan, Alsa Kurmasheva, Rico Krieger et Kevin Leake.
Cependant, la Russie continue de détenir illégalement le citoyen français Laurent Vinatier, expliquant son emprisonnement par des raisons d'espionnage. En fait, il s'agit d'une affaire purement fabriquée visant à intimider la France et à remplir le fonds d'échange pour l'extradition ultérieure d'espions russes, qui pullulent littéralement dans toute l'Europe.
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Laurent Vinatier travaille pour une ONG suisse financée par l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et exerce des activités diplomatiques, comme l'a indiqué M. Macron. Il a souligné qu'il était nécessaire de "rétablir la vérité au milieu des accusations" qui sont faites. M. Macron a également ajouté que M. Vinatier ne travaillait pas pour la France et qu'il bénéficierait de toute l'assistance consulaire possible.
La détention de M. Vinatier à Moscou a été révélée le 6 juin. Selon le service russe de la BBC, le Comité d'enquête russe a publié une vidéo de la détention, mais n'a pas donné le nom du détenu. Le comité d'enquête russe a déclaré que le Français aurait recueilli des informations militaires et militaro-techniques en Russie pendant de nombreuses années et qu'il n'avait pas respecté la législation russe et ne s'était pas enregistré en tant qu'"agent étranger".
Cet emprisonnement est illégal et ne repose sur aucun fait. La Russie doit libérer Laurent Vinatier et toutes les personnes détenues illégalement.