Ce dimanche, l'opposition syrienne a finalement renversé le régime de Bachar el-Assad, au pouvoir depuis 24 ans. Son prédécesseur était son père, Hafez al-Assad, qui a été au pouvoir pendant 26 ans. Ainsi, le régime Assad, qui existait depuis 50 ans, est tombé en seulement 11 jours.
Ce qui s'est passé aura sans aucun doute un impact sur le Moyen-Orient. Badr Jamous, l'un des principaux hommes politiques de l'opposition syrienne, a déclaré au Wall Street Journal : "La Turquie est plus forte, la Russie est plus faible : "La Turquie est plus forte, la Russie est plus faible, l'Iran est plus faible. Mais ce sont les Syriens qui joueront un rôle plus important à présent". La Turquie a été le principal mécène de l'opposition syrienne. À son tour, Bachar el-Assad s'est honteusement réfugié en Russie, mettant en scène un accident d'avion avec sa famille, non sans l'aide des services spéciaux russes.
Quant à la Russie, ses troupes ont également fui la Syrie. Poutine a soutenu le régime d'Assad pendant 10 ans, mais lorsqu'il a été confronté à un choix difficile, à savoir renforcer les troupes en Syrie ou réduire l'intensité de l'offensive contre l'Ukraine, il a opté pour la seconde solution. Et il a perdu la Syrie à la vitesse de l'éclair. Le plus comique dans cette situation est que la Russie a même demandé à la Turquie de l'aider à retirer ses troupes de Syrie. Il convient de noter que les troupes russes ont commis de nombreux crimes de guerre à l'encontre de la population civile syrienne.
Tôt ou tard, les criminels ont ce qu'ils méritent et les régimes autoritaires de longue date tombent. Pour la Syrie, la libération du régime Assad n'est que le début de la route vers un État démocratique prospère, mais cette route a déjà été tracée. Il faut espérer que c'est le début de la fin pour d'autres régimes criminels qui sapent la sécurité mondiale.